LA MASSE ACTIVE ET RÉACTIVE

 

Le phénomène de l'action et de la réaction dépend de facteurs qui dérivent de l'effet Doppler.

L'énergie totale de la matière au repos ou en mouvement vaut toujours :  E = (a + r) m c 2.

L'énergie cinétique de la matière en mouvement vaut :  E = (a + r 1) m c 2.

Le total de ces facteurs selon :  g = a + r  explique aussi l'augmentation de la masse, une découverte de Lorentz.

Les propriétés et la mécanique de la matière s'expliquent donc par l'effet Doppler.

C'est une preuve irréfutable que la matière est faite d'ondes.

 

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LA MÉCANIQUE DE NEWTON REVUE ET CORRIGÉE 

L'action et la  réaction dépendent de l'effet Doppler.

Les termes « masse active » et « masse réactive » figuraient dans la version révisée de mon ouvrage La théorie de l'Absolu publiée en mai 2001. J'en avais donné la valeur selon les équations suivantes :

Bien qu'elles soient exactes, ces équations ne mettent pas en évidence le fait que la masse active dépend exclusivement de l'effet Doppler avant (1 b), alors que la masse réactive dépend plutôt uniquement de l'effet Doppler arrière, qui vaut (1 + b).

En mars 2005, je suis enfin parvenu à relier directement la mécanique de la matière à l'effet Doppler avant et arrière selon 1 b et 1 + b. En effet, en révisant les formules de base de l'effet Doppler, je me suis rendu compte des équivalences suivantes :

(1 + b) / (1 b)  =  2 / (1 b) 1

(1 b) / (1 + b)  =  2 / (1 + b) 1

J'ai donc obtenu ces équations :

a = (2 / (1 b) 1) 1 / 2  / 2               r = ( 2 / (1 + b) 1) 1 / 2  / 2

Mes équations précédentes le laissaient entrevoir, mais désormais les facteurs d'action et de réaction sont rattachés spécifiquement à l'effet Doppler avant et à l'effet Doppler arrière. Il s'agit d'un renforcement considérable de mon argumentation.

On notera que le facteur gamma de la Relativité vaut très simplement :  g = a + r

C'est une preuve irréfutable que toute la mécanique de la matière et toutes ses propriétés sont assujetties à l'effet Doppler, et donc que la matière est faite d'ondes. 

Isaac Newton et Poincaré.

La mécanique de Newton est tout à fait remarquable. Contrairement à ce que la théorie de la Relativité d'Albert Einstein laissait croire, elle demeure pertinente à la condition de tenir compte de la nouvelle donne.

Le point important, c'est que les ondes subissent l'effet Doppler dès qu'elles sont émises ou reçues à l'intérieur d'un système qui se déplace à travers l'éther. Newton ignorait que la matière est faite d'ondes. Il ne pouvait pas savoir qu'il devait tenir compte de l'effet Doppler si la vitesse d'un corps n'est plus négligeable comparativement à celle de la lumière.

Il y a donc lieu de corriger sa mécanique en conséquence, mais rien de plus. Isaac Newton demeurera le grand parmi les grands. Mais il devra désormais partager sa gloire avec Henri Poincaré, et cette page en fera la preuve.

La mécanique ondulatoire.

Comme les précédentes, cette page traite de la mécanique ondulatoire. Elle sera consacrée presque exclusivement au phénomène de l'action et de la réaction, en rapport avec la masse, l'énergie, les forces et l'inertie.

C'est Henri Poincaré qui a pressenti cette « mécanique nouvelle » :

« Peut-être devrons-nous construire toute une mécanique nouvelle que nous ne faisons qu'entrevoir, où l'inertie croissant avec la vitesse, la vitesse de la lumière deviendrait une limite infranchissable ».

La mécanique d'Albert Einstein s'avère complexe et absolument irrationnelle. Il s'agit à toutes fins pratiques d'une théorie mystique qui n'est ni explicable ni modifiable. Or non seulement celle de Henri Poincaré s'explique, mais elle est hautement perfectible, tout simplement parce qu'il n'a fait qu'en jeter les bases. Si nous mettons tous l'épaule à la roue, nous obtiendrons une mécanique plus simple qui se vérifie aussi facilement qu'elle s'explique.

La mécanique de la matière est la mécanique des ondes, et tout indique qu'on pourra y intégrer les lois et les formules de Newton et de Poincaré, le plus naturellement du monde.

 

LA MASSE ACTIVE ET LA MASSE RÉACTIVE

Parce qu'elle n'implique que l'effet Doppler, l'augmentation de la masse d'un objet peut se calculer au moyen de formules simples. On peut partager cette masse en deux parties : la masse active et la masse réactive. Il s'agit des ondes qui se propagent dans le sens du déplacement et en sens inverse. Prenons comme exemple une vitesse de 0,866c, soit 86,6% de celle de la lumière.

La vitesse normalisée bêta  b  utilisée par Lorentz et Poincaré vaut :

b = v / c

Le facteur de contraction  g  de Lorentz vaut :

g = (1 b 2) 1 / 2

Le facteur gamma  g  de la Relativité correspond à la réciproque :

g = 1 / (1 b 2) 1 / 2

On a donc selon Lorentz : b = 0,866 ; g = 0,5 ; g = 2. Dans cet exemple, la masse au repos  m  sera normalisée à 1 kg :  m = 1. Le facteur gamma  g  valant 2, Lorentz prévoit que la masse totale M (noter la majuscule) sera portée à 2 kg à cette vitesse, soit selon :  M = g m.

On sait que l'énergie de la matière a été évaluée selon : E = mc2, mais il se peut que l'énergie réelle de l'électron au repos soit supérieure. En effet, même si l'électron présente une symétrie radiale tous azimuts, son énergie cinétique s'exerce uniquement selon l'axe de son déplacement. Il est évident que les ondes transversales n'ont aucun effet. Nul doute qu'on corrigera un jour cette lacune, mais pour l'instant il suffit de distinguer les ondes qui se propagent vers l'avant de celles qui se propagent vers l'arrière.

On divise donc d'abord la masse en deux moitiés, l'une active et l'autre réactive, car au départ elles valent chacune 0,5 kg lorsqu'elles sont au repos. C'est pourquoi les formules indiqueront une division par deux. Mais à cette vitesse, il faut réduire la valeur de l'énergie présente selon le facteur  g  de Lorentz, sachant que l'énergie d'une onde est proportionnelle à sa fréquence. Les transformations de Lorentz prévoient en effet que cette fréquence sera réduite de moitié à cette vitesse, soit selon ce facteur  g.

De plus, si cette matière accélère, chacune des deux moitiés subit l'effet Doppler en sens inverse.  Alors la valeur des facteurs d'action et de réaction correspond aux équations suivantes :  

a = g / 2 (1 b)               r = g / 2 (1 + b)

Le facteur d'action :  a = 1,866      Le facteur de réaction :  r = 0,134

L'énergie cinétique :  E  =  (a + r – 1) c 2  =  c 2  =  9 . 10 16 joules par kilogramme de matière au repos.

Le gain de masse :  G  =  (a + r 1) m  =  (g – 1) m  =  1 kg

La masse active : Ma =  m a        La masse réactive : Mr =  m r

La masse totale :  M  =  (a + r) m  =  g m  =  2 kg

 

Ce calcul montre que la masse totale  M  vaut bien 2 kg tel que prévu par Lorentz, soit selon le facteur gamma.

Le diagramme ci-dessous montre clairement pourquoi la masse de la matière augmente selon l'effet Doppler, mais il montre surtout pourquoi l'action et supérieure à la réaction.

On sait que l'énergie d'une onde augmente avec sa fréquence. La contraction des ondes vers l'avant est illimitée. Elle est même exponentielle, alors que leur dilatation vers l'arrière aboutit à une énergie pratiquement nulle. Ainsi, la matière qui se déplace à des vitesse voisines de celle de la lumière peut emmagasiner malgré tout des quantités pratiquement illimitées d'énergie :

 

La masse active et réactive explique l'action et la réaction.

Ce calcul explique aussi l'augmentation de la masse, mais aussi son énergie, qui se traduit par des forces.

Ce diagramme montre un système qui se déplace à la moitié de la vitesse de la lumière.

 

La réciprocité de l'effet Doppler « relativiste ».

L'effet Doppler avant et arrière normal a un aspect réciproque, mais il faut utiliser un terme correcteur. On verra maintenant que le ralentissement des horloges selon Lorentz fait en sorte que cette réciprocité devient absolue.

Ici en effet,  l1  et  l2  représentent l'effet Doppler avant et arrière « relativiste » :

l1 = 1 / l2

Considérons une source qui émet sur la fréquence de 1 Hz. Si elle est au repos, la longueur de l'onde qu'elle émet vaut alors exactement une seconde-lumière.  Mais si elle se déplace à la moitié de la vitesse de la lumière, le facteur de contraction de Lorentz vaut :

g  =  (1 b 2) 1 / 2  =  0,866

g 2  =  0,75

L'effet Doppler normal.

On sait que selon la longueur d'onde d'origine  l = 1  non transformée, l'effet Doppler normal avant  l'  et arrière  l''  valent :

l ' =  l (1 b)              l '' =  l (1 + b)

l ' =  0,5              l '' =  1,5

l ' =  (1 b 2) / l ''              l '' =  (1 b 2) / l '

 

l ' =  g 2 / l ''        l '' =  g 2 / l '

0,5  =  0,75 / 1,5        1,5  =  0,75 / 0,5

 La réciprocité de l'effet Doppler correspond au carré du facteur de transformation  g  de Lorentz.

 

Il faut insister ici avec force sur le fait que ces deux équations font appel uniquement au facteur de transformation  g  de Lorentz. Ce facteur de transformation se trouve ainsi lié lui-aussi à l'effet Doppler d'une manière incontestable, le équations de Voigt empruntées par Lorentz étant d'ailleurs destinées précisément à corriger l'effet Doppler.

D'ailleurs, les ondes stationnaires se contractent effectivement selon le carré du facteur  g  de Lorentz, à la condition que leur fréquence d'origine ne soit pas affectée. Mais puisque cette fréquence d'origine est ralentie selon ce même facteur  g, il s'ensuit que la matière ne se contracte finalement que selon le facteur  g  et non pas son carré.

Toujours selon :  b = 0,5  les facteurs d'action et de réaction valent :

a = (2 / (1 b) 1) 1 / 2  / 2               r = ( 2 / (1 + b) 1) 1 / 2  / 2

a  =  0,866025    r = 0,288675

Le rapport  R  des longueurs d'onde avant et arrière  l'  et  l''  est le même que celui des facteurs d'action et de réaction :

R  =  a / r

R  =  (1 + b) / (1 b)

R  =  3

On a l'équivalence :

b = (a r) / (a + r)

b = (R – 1) / (R + 1)

b  =  0,5

De plus, la racine carrée du rapport des longueurs d'onde  R  correspond à la réciproque de la racine carrée de ((1 b) / (1 + b)), ce qui conduit à montrer que les facteurs d'action et de réaction ont aussi un aspect réciproque, avec un terme correcteur constant de 4 peu importe la vitesse :

a  =  1 / 4 r              r  =  1 / 4 a

L'effet Doppler relativiste.

Si les facteurs d'action et de réaction ont cet aspect réciproque, c'est que le ralentissement des horloges selon Lorentz se traduit par un ralentissement de la fréquence des électrons qui constituent toute matière, et donc par une augmentation de leur longueur d'onde d'origine.

Selon notre exemple, pour une fréquence de 1 Hz, cette longueur d'onde était de 1 seconde-lumière et elle sera allongée selon la réciproque du facteur de contraction  g :

l'  =  l / g  =  1,1547

l1l(1 b)  =  0,57735        l2l(1 + b)  =  1,732

Comparativement à la longueur d'onde non transformée  l, l'effet Doppler relativiste vaut :

l1l (1 / R)1 / 2        l2l R1 / 2

l1l ( (1 b) / (1 + b) ) 1 / 2        l2l ( (1 + b) / (1 b) ) 1 / 2

Or on se rappellera les équivalences suivantes :

(1 + b) / (1 b)  =  2 / (1 b) 1

(1 b) / (1 + b)  =  2 / (1 + b) 1

Toujours comparativement à la longueur d'onde non transformée  l , cela nous conduit à :

l1l ( 2 / (1 + b) 1 ) 1 / 2        l2l ( 2 / (1 b) 1 ) 1 / 2

Contre toute attente, nous avons réussi à donner l'effet Doppler arrière relativiste selon l'expression (1 b) qui est utilisée normalement pour obtenir l'effet Doppler avant. Nous avons été victimes de la Relativité. S'il en est ainsi, c'est tout simplement parce que l'un est la réciproque absolue de l'autre :

l1 =  0,57735        l2 =  1,732

l1  =  1 / l2

0,57735  =  1 / 1,732

La réciprocité absolue de l'effet Doppler « relativiste ».

Ce théorème est l'équivalent des transformations de Lorentz.

Il est à la base de la Relativité, qui se caractérise par une réciprocité apparente.

Deux observateurs dont la vitesse diffère sont aux prises avec un effet Doppler diabolique.

La lumière qui les informe les trompe car elle est altérée d'une manière parfaitement symétrique.

  

Dans ce contexte, les ondes stationnaires ne se contractent plus du tout sur un axe transversal, et elles se contractent seulement selon le facteur de contraction  g  de Lorentz sur l'axe du déplacement. Puisque les ondes de la lumière sont réfléchies par un miroir plan dans l'interféromètre de Michelson, elles y produisent forcément des ondes stationnaires. Il devient clair que cet interféromètre, s'il se contracte de la même manière, ne pourra plus détecter cette contraction.

La Relativité est née de cette expérience, et c'est donc l'effet Doppler relativiste qui permet de l'expliquer, du moins dans ses fondements. Mais pour que l'explication soit complète, il faut aussi savoir que la matière est faite d'ondes.

La matière présente toutes les propriétés des ondes stationnaires sphériques.

Le rapport  R  des longueurs d'ondes pour une vitesse donnée est invariable quelle que soit la fréquence d'origine :

R  = 1,5 / 0,5

R  =  1,73205 / 0,57735

R  =  3

Puisque le calcul utilisé plus haut est le même qui permet d'obtenir la valeur des facteurs d'action et de réaction, on peut obtenir ces derniers directement à partir de l'effet Doppler relativiste, en notant qu'au départ, les ondes qui se propagent vers l'avant et vers l'arrière constituent la moitié de la masse totale m. C'est donc uniquement cette moitié qui se transforme, d'où la division par 2. Par ailleurs, l'énergie d'une onde est inversement proportionnelle à sa longueur :

l1 =  0,57735        l2 =  1,73205

a  =  1 / 2 l1        r  =  1 / 2 l2

a  =  0,866025        r = 0,288675

Il convient alors de rappeler que le rapport entre les facteurs d'action et de réaction est le même que celui qui existe entre l'effet Doppler avant et arrière :

a / r  =  3

(1 + b) / (1 b)  =  3

 

Le rapport entre les facteurs d'action et de réaction est proportionnel à l'effet Doppler.

C'est indiscutable, la masse d'un corps augmente en fonction de sa vitesse à cause de l'effet Doppler.

Il en résulte un gain dans l'action qu'un tel corps exerce sur un autre, et cette action s'exerce par des ondes. 

 

Les valeurs 1 + b et 1 b correspondant à l'effet Doppler, tout comme celles des facteurs d'action et de réaction, elles indiquent ici encore une fois, et hors de tout doute, que la matière se comporte strictement comme le font les ondes stationnaires sphériques. Si vous voulez le vérifier, il ne vous reste plus qu'à étudier le comportement de ces ondes, comme je le suggère à la page « preuves et expériences ».

Je tiens à rappeler ici que M. Milo Wolff fut le premier à affirmer que la matière est faite d'ondes stationnaires sphériques. Il avait aussi suggéré que la masse de la matière devait augmenter selon l'effet Doppler, mais son calcul ne correspond pas au mien.

 

LES FORCES ACTIVES ET RÉACTIVES

Il s'agit maintenant de montrer que, puisque les ondes véhiculent de l'énergie, ces masses actives et réactives représentent aussi de l'énergie, ce qui implique des forces actives et réactives.

Répétons que dans un référentiel mobile, l'effet Doppler ne peut pas être détecté. C'est pourquoi deux électrons y réagiront mutuellement comme s'ils étaient au repos. Les électrons sont victimes des mêmes illusions que nous. Leur comportement mutuel dépend de leur vitesse relative. Il est donc relatif.

Comme Henri Poincaré l'avait prédit, les lois des phénomènes physiques sont donc les mêmes quelle que soit la vitesse du référentiel. Même s'il ignorait pourquoi, sa « mécanique nouvelle » s'avère tout à fait conforme à ses prévisions.

Il n'empêche que, comme la masse, ces forces sont sujettes elles aussi à l'effet Doppler.

C'est évident sur la figure ci-dessous, qui représente les ondes, appelées à tort  « stationnaires », d'un électron qui se déplace à la moitié de la vitesse de la lumière :

 

Les ondes « pseudo-stationnaires » au voisinage du noyau central de l'électron mobile.

Les ondes de la masse active se déplacent vers la droite, celles de la masse réactive, vers la gauche.

Comme celui des longueurs d'onde, le rapport R des amplitudes A varie selon : R = (1 + b) / (1 b)

On a ici :  v = 0,5 c et donc :  R = 3 ;  b = 0,5 ;  A1 = 75 % ;  A2 = 25 % ;  A1 / A2 = 3.

 

Ce système est montré dans son référentiel mobile, ce qui signifie qu'il faut le suivre à la même vitesse pour pouvoir l'observer de cette manière. Il représente les ondes actives et réactives d'un électron, mais seulement telles qu'elles apparaissent le long de l'axe du déplacement.

 Il faut souligner que non seulement la longueur des ondes, mais aussi leur amplitude n'est pas la même dans les deux sens. C'est en analysant cette particularité que je suis parvenu aux formules des facteurs d'action et de réaction. Il s'agit de réaliser que ce système se déplace à la moitié de la vitesse de la lumière pour des raisons mécaniques, et il suffit donc de repérer quelles sont les valeurs qui produiront la force requise sur le noyau central de l'électron : c'est l'inertie.

On remarque qu'apparemment, les ondes comprimées se déplacent trois fois plus lentement que les ondes dilatées. De cette manière, leur cadence (et non pas leur fréquence absolue) est exactement la même. C'est ce qui explique que l'effet Doppler est imperceptible vu de l'intérieur du même système de référence mobile.

L'animation ci-dessous montre plutôt des ondes stationnaires planes, dont la longueur d'onde, mais aussi la fréquence diffèrent :

 

Les ondes « pseudo-partiellement stationnaires » planes : v = 0,5 c ; b = 0,5 ;  A1 = 65 % ; A2 = 35 %.

Ni la fréquence des ondes ni leur intensité ne sont les mêmes vers l'avant et vers l'arrière.

L'observateur se déplace vers la droite en suivant ce système mobile.

Remarquer comment les nœuds sont bousculés sous l'influence des forces opposées.

 

Cette animation a le mérite de montrer que les nœuds et les anti-nœuds des ondes appelées parfois « partiellement stationnaires » ne se déplacent pas uniformément si, en plus de leur amplitude, leur fréquence n'est pas la même. Ils sont en quelque sorte bousculés en raison de la puissance relative des ondes actives et réactives.

La pression de radiation.

C'est ce qui explique que le noyau central d'un électron est très sensible à la pression de radiation. Si des ondes additionnelles étrangères à celles de l'électron interviennent, l'inertie de ce dernier n'est plus préservée. Il peut en être aussi bien accéléré que ralenti. Il peut même changer de direction.

Le diagramme ci-dessous a été réalisé par ordinateur, et uniquement à l'aide du principe de Huygens. Ce principe n'ayant jamais été invalidé, il s'agit ici de la prédiction la plus fiable de ce que des ondes hémisphériques convergentes devraient produire. Je suis très fier de cette animation, car tout indique qu'aucun opticien n'était encore arrivé à réaliser une vue similaire. Il s'agit véritablement d'un disque d'Airy en vue longitudinale, donc comprenant l'axe optique et non pas le plan focal. On suppose ici que l'ouverture de l'objectif fait 180°, ce qui est très possible si cet objectif est un miroir ellipsoïde ou paraboloïde.

Pour ceux qui auraient des doutes, ajoutons que ce phénomène peut facilement être observé et vérifié à l'aide de sons ou d'ultrasons réfléchis par un ellipsoïde de révolution, si quelqu'un voulait s'en donner la peine :

 

 La masse active d'un électron au repos. Les ondes proviennent uniquement de l'hémisphère gauche.

Remarquer comment le noyau central est déporté latéralement sous la pression des ondes.

Si l'électron est au repos, cet effet est neutralisé par les ondes de la masse réactive, qui est identique.

Mais dès que la masse réactive faiblit, le noyau central est constamment déplacé vers l'avant.

 

Les ondes de l'électron au repos ne subissent pas l'effet Doppler, et c'est pourquoi la masse active est égale à la masse réactive. L'effet Doppler possède la propriété de modifier à la fois la longueur d'onde et l'amplitude, et alors l'électron adopte la vitesse appropriée : c'est l'inertie.

L'inertie.

Ce phénomène explique donc la loi de l'inertie. Il s'agit d'une découverte importante, qui avait échappé non seulement à Galilée et à Newton, mais aussi à Lorentz et à Poincaré.

On sait que la première loi de Newton, soit le fameux « principe d'Inertie », a d'abord été énoncée par Galilée. Il avait constaté qu'une fois mis en mouvement à une certaine vitesse, un corps adoptait définitivement cette vitesse sur une trajectoire rectiligne, à moins qu'il ne soit soumis à une force.

Ce comportement semble aller de soi, mais encore fallait-il l'expliquer. Il fallait aussi expliquer pourquoi et comment cette force agit, ce qui n'est pas évident. C'est encore moins évident quand vient le temps de concilier l'existence de l'éther avec le fait que la matière qui se déplace doit constamment le traverser. Au 19e siècle, on avait constaté que :

« L'éther ne s'oppose pas au mouvement ».

Avouons que la loi de l'inertie pouvait en effet sembler incompatible avec la présence de l'éther. Mais le fait que la matière soit faite d'ondes permet maintenant de lever cette objection d'une manière indiscutable. Désormais, parce que c'est sa seule propriété connue, on peut affirmer que puisque l'éther permet aux ondes de se propager, c'est lui qui rend possible le mouvement des ondes sphériques appelées à tort « stationnaires ».

L'éther permet le mouvement. Il ne s'y oppose pas.

 

LA LOI DE L'ACTION ET DE LA RÉACTION

Le fait de séparer la masse en valeurs actives et réactives permet donc d'expliquer de manière très convaincante le phénomène de l'action et de la réaction, car c'est uniquement la différence de vitesse qui importe et non la vitesse absolue. Deux boules de billard qui entrent en collision frontale mettent en jeu ces masses respectives. 

Il faut en premier lieu remarquer que lorsque deux boules de billard entrent en « contact », il n'y a pas de contact véritable. S'il y a action et réaction, c'est parce que les électrons négatifs présents autour des atomes et des molécules deviennent à faible distance beaucoup plus rapprochés les uns des autres que les protons positifs du noyau. Dès que la différence se fait sentir, il en résulte une force de répulsion de nature essentiellement électrostatique, et il faut bien comprendre qu'un tel champ résulte en fait de la composition des ondes des électrons. Le tout est donc assujetti à l'effet Doppler.

Le choc élastique frontal.

 Ici, il sera uniquement question d'un choc élastique, car autrement une partie de l'énergie est convertie en chaleur, par exemple lorsque deux sacs de sable sont projetés l'un contre l'autre.

La mécanique ondulatoire proclame que toutes les forces (et donc aussi la pression par contact) agissent par des ondes, et que ces ondes agissent à la vitesse de la lumière par la pression de radiation.

On sait par l'expérience que si une boule de billard en heurte une autre qui est immobile, et de plein fouet, celle-ci sera propulsée à la même vitesse, et que la première en sera immobilisée. Il faut réaliser que s'il en est ainsi, c'est parce que leurs électrons s'échangent, dans les deux sens, des ondes qui ont une masse.

C'est un peu comme si les occupants de deux chaloupes s'échangeaient mutuellement des petites pierres en les projetant dans l'autre chaloupe, tant qu'ils sont à proximité, d'où l'action et la réaction. Dans le but d'éliminer l'énergie qu'ils y mettent, on peut présumer qu'ils retournent les pierres à l'aide de ressorts. Mais ici, ce sont plutôt les ondes stationnaires qui agissent comme des ressorts.

D'une part, ces ondes se déplacent à la vitesse de la lumière, qui est constante. Cela signifie que l'énergie qui en résulte se calcule systématiquement en fonction de la vitesse de la lumière. D'autre part, les ondes provenant d'une boule de billard qui se déplace subissent l'effet Doppler. Sachant que l'énergie d'une onde est inversement proportionnelle à sa longueur d'onde, il est facile d'en déduire que cette énergie est supérieure vers l'avant et inférieure vers l'arrière.

Un transfert de masse.

L'énergie des ondes provenant des électrons de la boule de billard qui se déplace est donc supérieure vers l'avant. Par contre, au début du choc, l'autre boule qui est au repos ne peut lui opposer que des ondes qui ne subissent pas l'effet Doppler. C'est ce déséquilibre qui provoque l'augmentation ou la réduction de la masse. Il se produit véritablement un transfert de masse.

Je ne suis pas mathématicien et ma connaissance du calcul différentiel et intégral est limitée. Toutefois, il suffit d'examiner attentivement la « méthode des fluxions » de Newton pour en comprendre le principe, ce qui permet à tout bon programmeur d'écrire un algorithme qui réalise l'équivalent. Il n'est pas nécessaire d'introduire la notion de « limite », le nombre d'itérations pouvant très bien réduire la marge d'incertitude.

J'ai donc pris la peine d'écrire un tel algorithme, d'ailleurs très simple, pour vérifier la justesse de cette explication, et les résultats sont concluants. On peut procéder de différentes façons, mais dans le but de respecter ce qui se passe vraiment, j'ai retenu la méthode qui consiste à retrancher d'abord une infime fraction de la masse active du projectile, puis d'ajouter cette même quantité à la masse réactive de la cible. Si celle-ci était au repos, cette masse réactive deviendra supérieure à la masse active et elle devra par la suite être considérée comme la masse active, qui détermine le sens du déplacement. Alors la masse active du projectile s'ajoutera à la masse active de la cible.

Si la masse et donc l'énergie de l'électron est constante pour une vitesse donnée, c'est parce qu'il dispose d'une quantité constante d'énergie, qui est présente dans l'éther sous forme d'ondes planes. Alors, selon la formule donnée plus haut, la réaction ne peut valoir que :  r = 1 / 4 a  de manière à respecter le rapport d'énergie compatible avec l'effet Doppler. On obtient ainsi de nouvelles valeurs des facteurs  a  et  r  pour le projectile et la cible, et il devient possible de calculer leur nouvelle vitesse selon : b = (a r) / (a + r).

Il faut un grand nombre d'itérations pour arriver à un résultat acceptable. Cette méthode était lente autrefois, mais depuis que les processeurs fonctionnent dans les GHz, elle est étonnamment efficace. Comme je l'ai mentionné plus haut, j'utilise une méthode semblable pour produire des diagrammes animés stupéfiants du disque d'Airy. Puisqu'on ne trouve rien de comparable sur l'Internet, on peut penser que les opticiens n'y arrivent pas et que le calcul différentiel et intégral est dépassé. Nos ordinateurs ultra-rapides font mieux...

Dans le but de faire la démonstration que la mécanique de l'action et de la réaction dépend bel et bien de la masse active et réactive, j'ai donc réalisé le diagramme animé ci-dessous, qui montre de quelle manière se déroule le processus :

 

Un choc frontal entre deux boules de billard dont la masse  m  au repos est de 1 kg.

Bien évidemment, on postule que ces boules sont élastiques et indestructibles.

La masse M de la boule qui provient de la gauche vaut 2 kg car elle se déplace à la vitesse de 0,866 c.

Après le choc, cette boule s'est immobilisée, et l'autre boule a été propulsée à la vitesse de 0,866 c.

 

Ce calcul montre très clairement qu'à mi-parcours, lorsque la vitesse des deux boules est la même, leur masse totale T n'atteint que 2,79 kg au lieu des 3 kg initiaux. À ce moment, la différence delta  d  de 0,21 kg doit bien se trouver quelque part. En conformité avec la loi de la conservation de la masse et de l'énergie, cette masse ne peut pas se perdre.

On montre à la page sur la force de Coulomb que lorsque deux électrons sont en présence, les ondes qu'ils émettent se rencontrent et produisent des ondes stationnaires planes : il s'agit d'un champ électrostatique. Si les électrons sont suffisamment rapprochés pour que leurs ondes stationnaires se composent, on obtient plutôt un champ gluonique beaucoup plus puissant, dont la masse peut être bien plus grande que celle des électrons eux-mêmes. Ainsi la masse d'un neutron vaut 1838 fois celle d'un seul électron, alors que ce neutron ne contient que six électrons entre lesquels se forment 15 champs gluoniques au total. 

Un transfert d'énergie.

Il est intéressant de constater que la vitesse des nœuds de ces ondes stationnaires se situe à mi-chemin des vitesses des deux boules, car elle dépend de l'effet Doppler de la masse active de l'une comparativement à l'effet Doppler de la masse réactive de l'autre :

b '' = (a r ') / (a + r ')

Au départ, la vitesse de ces nœuds est donc ici de 0,577 c et il se produit un délai dans le transfert de l'énergie entre les deux boules. En effet, à l'intérieur des ondes pseudo-stationnaires, l'énergie se transmet à la même vitesse que celle de leurs nœuds. Elle demeure stationnaire si les ondes sont parfaitement stationnaires. C'est ce délai qui explique qu'une partie de l'énergie cinétique se situe temporairement en dehors des deux boules. Si celles-ci sont immobilisées, et c'est le cas des électrons qui constituent les quarks du neutron ou du proton, cette énergie demeure captive indéfiniment à l'intérieur des champs gluoniques.

C'est pourquoi j'affirme qu'un neutron est fait de seulement trois quarks, c'est à dire trois couples d'électrons dont l'axe coïncide avec les trois axes de Descartes, de manière à ce que l'effet d'attraction des 15 champs gluoniques qui en résultent les maintiennent ensemble. La masse du neutron, soit 1838 fois la masse d'un seul électron, provient essentiellement de l'énergie cinétique accumulée des six électrons qui le composent. Il est donc clair que les neutrons ne peuvent se construire spontanément qu'en présence de d'électrons et de positrons, qui s'attirent au lieu de se repousser. Leur réunion à haute vitesse produit des quarks et des antiquarks par paires, accompagnés de champs gluoniques, et non pas leur annihilation comme on le prétend actuellement. 

 Cette énergie captive explique parfaitement les forces nucléaires. Elle se traduit par une masse et une inertie, ce qui signifie que les champs électrostatiques stables et les champs gluoniques possèdent aussi une masse et une inertie. C'est pour ainsi dire de l'énergie cinétique en conserve.

De plus, la fréquence de ces ondes stationnaires varie selon la différence de vitesse, soit selon la loi de l'addition des vitesses de Poincaré. Cette fréquence qui varie selon la vitesse relative apparente (et non pas absolue) a certainement un lien avec l'onde de de Broglie, celle-ci résultant sans doute des battements entre des ondes dont la fréquence n'est pas la même. On notera que les zones qui déterminent ces battements se déplacent toujours à une vitesse supérieure à celle de la lumière. Il s'agit de l'onde de phase, qui correspond au décalage horaire de Poincaré. Cela correspond aussi à la vitesse de balayage de mon scanner du temps, et donc à : 1 / b, en secondes-lumière par seconde, ou encore en longueur d'onde par période. Bêta est ici la vitesse normalisée des nœuds du champ électrostatique et non des électrons.

C'est donc par l'intermédiaire du champ électrostatique que les forces actives et réactives agissent lors d'un choc. La différence de masse se trouve temporairement stockée à l'intérieur de leurs ondes stationnaires, qui sont essentielles pour effectuer le transfert de l'énergie.

L'animation montrée ci-dessous est encore plus révélatrice, puisqu'elle montre un choc frontal pendant lequel, l'espace d'un instant, la totalité de l'énergie cinétique est stockée dans les ondes stationnaires du champ électrostatique :

 

Ce choc frontal implique deux boules de billard qui se déplacent en sens contraire à la vitesse de 0,866 c.

On a postulé qu'au moment où elles s'immobilisent, ces boules ont une masse d'un seul kilogramme.

La masse totale d'origine étant de 4 kg, la différence delta  d  de 2 kg devient la masse du champ électrostatique.

Celui-ci agit comme un ressort qui se détend. Il peut propulser de nouveau les deux boules à 0,866 c.

 

Le choc oblique.

Les forces en jeu sont réduites lors de collisions obliques, et il est facile de deviner que c'est parce que l'effet Doppler en longueur d'onde  l  ou en fréquence  F  varie de manière sinusoïdale selon la direction :

l' = l (1 b cos j)               F ' = F / (1 b cos j)

L'angle phi  j  est nul vers l'avant et il atteint 180° vers l'arrière. Ces considérations montrent que les forces impliquées lors d'un choc oblique devraient bel et bien varier selon le théorème de Pythagore comme Newton l'avait montré. Toutefois, à des vitesses proches de celle de la lumière, l'angle des ondes actives ou réactives doit être rapporté à leur point d'origine. On peut évaluer la correction nécessaire en traçant, autour du projectile et de la cible, des ellipsoïdes de révolution aplatis selon Lorentz. Alors le point de contact indique l'angle correct.

L'action et la réaction sont réduites selon l'angle de l'impact, ici en radians :

a '  =  a cos j          r '  =  r cos (j + p)

On a ici indiqué l'angle de la réaction en sens opposé, mais il suffit d'observer l'effet Doppler pour se rendre compte que si la vitesse ou la différence de vitesse est très grande, la réaction ne se fait plus tout à fait en sens opposé. C'est que les ondes exercent une pression de radiation en fonction de leur fréquence apparente et de leur origine apparente, telles que vues par la cible de ces ondes. Généralement, on peut considérer que l'ancienne loi de l'action et de la réaction demeure valide :

« À toute action correspond une réaction de même grandeur mais de sens opposé. »

Mais cette loi s'avère inexacte si la différence de vitesse n'est plus négligeable comparativement à celle de la lumière. Le problème survient parce que l'observateur qui effectue l'expérience se considère lui-même au repos en vertu de la loi de la Relativité, alors que les deux corps qu'il observe ont parfois leur vitesse propre. Bien évidemment, cette vitesse ne peut être évaluée que selon le point de vue de l'observateur, car du point de vue de chacun de ces objets, les données seraient contradictoires. 

À cause de sa réciprocité caractéristique, on pouvait à juste titre reprocher à la théorie de la Relativité d'Albert Einstein d'être incapable de concilier simultanément trois systèmes de référence. Les deux équations symétriques de Henri Poincaré s'avèrent dans ce cas tout aussi impraticables. Si quelqu'un le lui avait fait remarquer, je suis persuadé que Poincaré aurait fait marche arrière. Au lieu de mettre l'existence de l'éther en doute, il aurait sûrement opté pour la version absolue de la Relativité.

L'action et la réaction sont assujetties à l'effet Doppler.

Grâce à Lorentz, il devient possible d'énoncer une nouvelle loi de l'action et de la réaction :

« À toute action correspond une réaction simultanée et proportionnelle à l'énergie des ondes émises par les corps impliqués, ces ondes subissant l'effet Doppler et agissant dans le sens opposé à leur origine ».

Il arrive qu'une onde exerce une action négative, donc une force d'attraction. C'est le cas de l'effet d'ombre, de la gravité, des charges électriques opposées, etc. Alors la réaction est également négative. Il faut comprendre que pour des raisons mécaniques, il n'est jamais possible de justifier un effet d'attraction. Il ne peut exister qu'une force positive. Dans le cas d'une force d'attraction, ce sont en fait les ondes planes de l'éther venant en sens opposé qui exercent la véritable pression.

D'un point de vue absolu, l'action et la réaction ne sont pas simultanées à cause de l'effet Doppler. La vitesse relative des ondes n'est pas la même selon la direction. Mais de notre point de vue, elles le sont toujours. En effet, les transformations de Lorentz prévoient des heures locales qui rétablissent la simultanéité virtuelle des événements.

Le processus de l'action et de la réaction permet également de justifier les lois de la conservation de la masse et de l'énergie. On constate en effet que, dans notre exemple, la masse totale de deux corps avant et après un choc frontal ne varie pas. Dans les faits la moitié de la masse du corps qui se déplace, qui est responsable de l'énergie cinétique, passera dans celle de celui qui est au repos. En présumant qu'il s'agit d'un « choc élastique », c'est celui-ci qui sera propulsé à la vitesse de 0,866 c et l'autre en sera immobilisé.

Les causes et les effets.

Il faut éviter de confondre la réaction avec l'effet, puisque les effets ne peuvent pas chevaucher leur propre cause et encore moins la précéder. Il y a là matière à discussion, et il est plus que probable qu'on en discutera encore dans mille ans. Pour l'instant, la présente version de la mécanique ondulatoire se borne à proposer un nouveau principe de Causalité faisant intervenir les ondes de l'éther :

« Tout effet a une cause, tout effet devient une cause, et les causes agissent par des ondes à la vitesse de la lumière ».  

Maintenant que ce processus a pu être expliqué à partir de considérations mécaniques, il faut réévaluer le problème de l'énergie cinétique.

L'énergie cinétique.

Parce que la masse augmente avec la vitesse, l'énergie cinétique ne vaut donc plus : E = m v 2 / 2  selon Newton. À la vitesse de 0,866 c, cette énergie cinétique est alors représentée par une masse égale à celle de la masse au repos. De plus, elle n'a pas besoin d'être immobilisée lors d'un choc, ce qui oblige à revoir cette équation.

Il est clair que le gain de masse G, qui vaut : G = (a + r 1) m  ou encore : G = (g 1) m, est responsable de l'énergie cinétique. Parce que la masse totale est doublée à la vitesse de 0,866 c, on en déduit que l'énergie cinétique d'un objet accéléré à cette vitesse est égale à l'énergie de sa masse au repos. On est alors en présence de deux valeurs d'énergie identiques, qui se dissimulent à l'intérieur d'un même corps et qui possèdent les mêmes propriétés. De plus, elles se calculent selon la vitesse de la lumière au carré, mais aussi selon l'effet Doppler. Cela donne fortement à penser qu'il s'agit d'ondes dans les deux cas, et que ce sont sans doute les mêmes.

Poincaré ne pouvait pas le savoir, mais on peut ainsi proclamer que les ondes responsables de la matière sont de même nature que celles qui sont responsables de l'énergie cinétique. Toute inertie s'oppose à une force, et les deux sont complémentaires. Il s'agit bien d'ondes, et ces ondes véhiculent manifestement de l'énergie puisqu'elles appliquent une pression de radiation, donc une force. La masse étant une mesure de l'énergie, on peut donc attribuer aux ondes de l'éther une masse équivalente.

Or Poincaré a bel et bien donné l'équivalent de la formule d'Einstein (et avant lui) à propos de l'inertie des ondes. Sachant que la matière est faite d'ondes, il faut désormais reconnaître que cette formule qu'il a donnée devient prioritaire et étrangement pertinente :

m = E / c 2

et donc, bien évidemment :

E = m c 2

M. Jules Leveugle signale que, dès 1900, Henri Poincaré avait établi que le rayonnement électromagnétique possédait une inertie correspondant à cette fameuse équation. On constate qu'encore une fois, Poincaré avait damé le pion à Albert Einstein.

Henri Poincaré a donné la formule équivalente à celle d'Einstein en parlant de l'inertie des ondes électromagnétiques. En ce qui me concerne, je prétends que de telles ondes n'existent pas et qu'il s'agit plutôt des mêmes ondes qui sont responsables de la matière et des forces d'action et de réaction. Dans ces conditions, et même s'il n'en était pas vraiment conscient, sa proposition doit être ramenée en pleine lumière. Je n'ai pas en mains le texte de Poincaré, et j'ignore par quel cheminement il est arrivé à cette conclusion, mais j'ai toutes les raisons de croire que son raisonnement était aussi valable que celui d'Einstein.

Il faut aussi remarquer qu'Einstein n'a fait que reprendre le corollaire, c'est à dire la réaction qu'un objet opposerait à cette inertie, en considérant son recul alors qu'il émet un rayon de lumière. S'il est exact qu'il avait lu Poincaré au préalable, et j'en mettrais ma main au feu, il n'y a pas là de quoi s'extasier. 

Poincaré et l'augmentation de la masse.

M. Serge Cabala signale d'ailleurs que Henri Poincaré a repris en 1905 les équations de Max Abraham concernant l'augmentation de la masse (et donc de l'énergie) de l'électron. C'est Lorentz qui a d'abord prévu cette augmentation, mais c'est Poincaré qui en est arrivé à l'équation qui est toujours en usage aujourd'hui :

E  =  g m c 2

Il est bien évident que si la vitesse de l'électron est nulle, le facteur gamma est égal à l'unité, et il peut être éliminé de l'équation.

La division par deux s'explique.

Il faut rejeter la formule de l'énergie cinétique utilisée par Newton :

E =  m v 2 / 2

Cette formule fonctionne pour des vitesses relativement faibles. Mais autrement, à cause du gain de masse, elle devient inexacte.

La division par deux s'explique par le fait que lors d'un choc entre un projectile relativement lent et une cible, la moitié de l'énergie cinétique est utilisée pour immobiliser le projectile. Mais si le projectile atteint une vitesse très proche de celle de la lumière, la masse totale étant incomparablement plus grande que la masse au repos, l'énergie requise pour l'immobiliser devient négligeable en comparaison. Alors l'énergie cinétique vaut le double :

E = m v 2

Et puisque dans ce cas on a pratiquement v = c, on obtient :

E = m c 2

Ce raisonnement permet donc de démontrer d'une manière différente (et spectaculaire) la validité de la célèbre équation.

On peut d'ailleurs en faire la preuve irréfutable en tenant compte de l'augmentation de la masse totale M d'une part, qui vaut m / g, puis en tempérant la division par 2 de manière à ce qu'elle devienne pratiquement nulle (division par 1) si la vitesse frôle celle de la lumière. Alors le facteur de transformation g vaut pratiquement zéro, de manière à obtenir : 1 + 0 = 1.

On obtient les équations suivantes :

E = M v 2 / (1 + g)

E = m v 2 / (g + g 2)

On pourra vérifier que ces formules donnent exactement les mêmes résultats que celle qui a été donnée par Poincaré.

La masse et l'énergie.

S'il faut évaluer l'énergie cinétique d'un corps mobile, on peut donc utiliser n'importe laquelle des quatre formules indiquées ci-dessous. Le gain de masse G suffit pour l'évaluer. Autrement, selon la masse  m  d'un corps au repos exprimée en kilogrammes et la vitesse de la lumière exprimée en mètres par seconde, l'énergie cinétique exprimée en joules vaut :

E =  G c 2           E = m v 2 / (g + g 2)

E =  (a + r 1) m c 2           E =  (g 1) m c 2

Autrement, l'énergie totale d'un corps augmente avec sa vitesse absolue selon :

E =  (a + r) m c 2           E =  g m c 2

À des vitesses voisines de celle de la lumière, l'énergie cinétique correspond pratiquement à la masse totale M. Il est donc clair que cette énergie cinétique, qui oppose elle-même de l'inertie et qui varie selon l'effet Doppler, possède les mêmes propriétés que l'énergie responsable de la masse au repos, qui est d'ailleurs par définition une mesure de l'inertie.

La matière, c'est de l'énergie en conserve dotée d'inertie. Il en ressort que toute énergie peut s'évaluer selon les multiples ou les sous-multiples du kilogramme. Les unités d'énergie comme le joule sont donc redondantes:

1 kg = c 2 joules.

Comme l'a montré Poincaré, même un rayonnement renferme de l'énergie et donc une masse équivalente, puisqu'il exerce une pression de radiation. Mais seules, les ondes stationnaires de l'éther sous forme de matière sont sensibles à cette pression.

Toutes les forces y compris la gravité sont attribuables à des ondes. Puisque la pression de radiation ne s'exerce que sur des ondes stationnaires, la gravité ne peut pas faire dévier la lumière. Si celle-ci dévie au voisinage des corps massifs, il faudra en trouver l'explication, car il en existe une.

Pour l'instant, je suppose que le vent solaire et les particules interstellaires constituent une piste sérieuse. Mais avant de proclamer qu'il s'agit ici d'une vérité absolue, j'aimerais bien faire quelques expériences avec les sons. À cause de l'effet de lentille, il demeure en effet possible qu'un son puisse en faire dévier un autre, très faiblement, ou à tout le moins le déplacer latéralement sans modifier sa direction ultérieure.

L'analogie des corpuscules.

Étonnamment, comme en font foi les formules montrées plus haut, tout se passe comme si, à l'intérieur de la matière, cette énergie se déplaçait constamment à la vitesse de la lumière.

Cette idée d'un déplacement de l'énergie conduit à une analogie fascinante:

 

La matière agit ou réagit comme si elle contenait une infinité de corpuscules matériels dotés d'énergie cinétique, qui se déplaceraient en tous sens en se heurtant constamment selon une moyenne qui correspond à la vitesse de la lumière.

L'analogie des corpuscules.

 

À cause de la loi de l'entropie, il se produit une uniformisation de la vitesse moyenne des corpuscules, quelle que soit la vitesse de l'objet. Toutefois, en comparaison de leur vitesse d'origine alors que l'objet est présumé au repos, leur vitesse moyenne est celle de l'objet en mouvement plus leur vitesse d'origine. L'énergie cinétique totale des corpuscules augmente donc avec la vitesse de l'objet. Cela simule l'augmentation de masse d'une manière très imagée.

Non seulement les corpuscules se heurtent entre eux, mais ils heurtent les parois de l'objet s'ils en sont suffisamment rapprochés. C'est en heurtant ses parois qu'ils communiquent à l'objet une certaine vitesse. C'est pourquoi l'objet se déplace, et qu'il le fait à une vitesse constante. Comme on l'a vu plus haut, les ondes agissent de cette manière sur le noyau central d'un électron, et c'est ce qui explique son inertie.

 Lors d'un choc avec un autre objet, ces corpuscules seraient capables de passer du projectile à la cible en plus grand nombre, de manière à communiquer à cette cible une partie de la masse du projectile. C'est dû au fait que les corpuscules qui se déplacent vers l'avant sont plus rapides dans le projectile que dans la cible. C'est le contraire en sens inverse. Alors le projectile s'en trouve ralenti et la cible, accélérée. 

Fondamentalement, c'est ainsi que la masse active et réactive fonctionne. L'analogie des corpuscules montre que les ondes présentent des similitudes étonnantes avec les corpuscules dotés d'inertie et d'énergie cinétique. Dans le cas de la lumière, on n'y voit que des ondes tant que leur longueur est grande devant les particules impliquées. Mais dès que le volume de ces particules devient non négligeable, les calculs ne fonctionnent plus et tout donne à penser qu'on est en présence de corpuscules. En fait, c'est l'électron qui est impliqué, et il s'agit véritablement d'une onde-corpuscule, tout à fait comme le prévoyait de Broglie.

Mais il y a plus. On peut très bien imaginer un éther fait de particules qui s'entrechoquent. Cet éther ne serait pas infini, il posséderait une énergie globale sous forme de chaleur, et il obéirait donc aux lois de la thermodynamique. En particulier, il serait assujetti à la deuxième loi, celle de l'entropie, qui prévoit que celle-ci ne diminue jamais, mais qu'elle augmente quand c'est possible. En pratique, un éther fait de particules qui s'entrechoquent peut très bien véhiculer des ondes sans pertes, ce qui permettrait la création des électrons et aboutirait à notre univers tel que nous le connaissons.

Boltzmann et l'entropie.

On sait que la loi de l'entropie de Boltzmann dérive des calculs de Maxwell sur les anneaux de Saturne, par lesquels ce dernier avait démontré que ces anneaux étaient faits de corpuscules solides. En étudiant la chaleur, Boltzmann avait découvert pour les mêmes raisons qu'elle devait être le résultat d'une vibration des molécules et que la matière devait être faite d'atomes. D'un autre côté, le rayonnement du « corps noir » dépend de la température, et donc d'une vibration des molécules de la matière. Ces vibrations n'étant pas illimitées, on aboutit à la « catastrophe ultraviolette ». C'est pourquoi Max Planck, ayant trouvé la valeur de sa constante d'une manière empirique, avait constaté par la suite qu'elle dérivait de la constante de Boltzmann. 

Dans les trois cas, on parle donc de corpuscules qui s'entrechoquent. Le calcul doit tenir compte de leur masse et de leur énergie cinétique, selon les lois de Newton. La Relativité est ici formellement exclue puisqu'elle ne s'applique qu'à des ondes. Il est évident que la vitesse de ces particules doit obéir à la distribution normale, qui affecte la forme d'une cloche. Bien évidemment, on obtient une courbe asymétrique si les extrêmes varient entre un minimum et un maximum, et c'est effectivement le cas ici. Malgré tout ce qu'on en dit, tout ceci est donc parfaitement simple et logique. Encore fallait-il le formuler, et la présence d'une constante n'était pas évidente. Ce fut l'œuvre de Boltzmann.

L'éther et la constante de Boltzmann.

Même si ce n'est peut-être pas le cas, l'éther pourrait bien être fait de particules qui s'entrechoquent. Le problème, c'est qu'il faudrait expliquer toute la mécanique de ces particules, ce qui nous ramènerait à la case départ. Huygens parlait de « sphères en contact », alors que Fresnel parlait de « points matériels séparés par des intervalles ». Il s'agit en tous cas d'une substance homogène hautement élastique.

Je précise ici que beaucoup de mes démonstrations s'appuient sur le principe de Huygens. Elles seraient tout à fait invalides autrement. Ce principe n'exige pas de telles particules, mais celles-ci sont très utiles pour justifier la propagation des ondes. Alors les calculs de Maxwell, de Boltzmann et la valeur trouvée de manière empirique par Max Planck prennent toute leur importance, même si dans les faits ils sont peut-être fondés sur des prémisses erronées.

En plus clair, il se peut que la constante de Planck, qui dérive de celle de Boltzmann,  décrive les propriétés de l'éther lui-même. Sinon, elle s'applique à l'électron, qui est capable d'osciller autour de sa position selon des forces qui s'établissent par paliers successifs, et donc d'une manière « discrète » ou quantique. Dans ce cas, l'éther possède peut-être une constante propre qui dérive aussi de la constante de Boltzmann, et qu'il reste à découvrir.

Les quanta.

La constante de Planck est omniprésente chaque fois qu'il faut quantifier la matière. On ne peut le faire que par étapes successives dont la valeur est toujours la même. Par contre cette constante est très nettement assujettie à la fréquence, par exemple dans le cas de la lumière, ce qui fait qu'il peut exister toute une gamme de fréquences qui ne présentent pas ces valeurs en escalier dites discrètes ou « quantiques ».

Sans vouloir minimiser l'importance de ces découvertes, il faudrait tout de même réaliser que toutes ces belles formules ne servent qu'à calculer des particules qui s'entrechoquent. On peut très bien le faire à l'aide des statistiques, mais sans perdre de vue que dans les faits, la trajectoire réelle de chaque particule est bien déterminée. De là à penser que notre propre existence est bien déterminée, il n'y a qu'un pas, que je n'ai pas encore franchi.

Il faut aussi comprendre que, à mesure qu'on avance dans l'infiniment petit, on finit par rejoindre la taille des particules ou des longueurs d'onde. Ces calculs deviennent alors de moins en moins fiables, jusqu'à devenir tout à fait erronés.

Il ressort de tout ceci que la « mécanique quantique » ne représente pas une avenue pleine de promesses. Ce n'est qu'un aspect du fonctionnement de la matière, et elle a ses limites dans l'infiniment petit. Désormais, il faudra plutôt parler de la mécanique ondulatoire. Il n'empêche que des ondes qui se déploient sans pertes dans un milieu fermé se comportent comme les particules de Maxwell et de Boltzmann. Elles sont soumises à la loi de l'entropie, ce qui signifie qu'avec le temps elles devraient passer irrévocablement d'un état progressif à un état partiellement stationnaire, puis à un état stationnaire uniforme et permanent.

La vitesse de la lumière : une limite absolue.

La masse active et donc la masse totale tend vers l'infini lorsque la vitesse d'un objet approche celle de la lumière, ce qui signifie que Poincaré avait tout à fait raison en affirmant en 1904 que la vitesse de la lumière constitue une limite infranchissable.

Contrairement à ce que certains prétendent, rien ne peut dépasser la vitesse de la lumière. D'une part, la matière peut l'approcher mais elle ne peut pas l'atteindre. D'autre part, toutes les forces sont transmises par des ondes et elles agissent à la vitesse de la lumière.

L'action et la réaction à distance implique des effets simultanés, ce qui peut prêter à confusion.

Il pourrait arriver aussi qu'on agisse sur un élément intermédiaire impalpable et invisible, l'exemple le plus évident étant le champ électrostatique. Comme le champ gluonique, ce champ qui se situe dans l'espace qui sépare électrons, protons ou positrons est fait d'ondes stationnaires. Il possède sans doute une masse véritable qui le rend sensible à la pression de radiation. Il en subsiste un même si la distance entre deux particules est très grande. Il est évident que le fait d'agir sur ce champ agit ensuite simultanément sur les deux particules. Et non pas instantanément. Il faut donc éliminer toute action à une vitesse supérieure à celle de la lumière.

Et enfin, puisque la lumière est faite d'ondes progressives et non pas de « photons », elle se déplace bien évidemment à la vitesse de la lumière, et pas plus. Dès qu'elle a été émise, elle ne saurait subir a posteriori quelque influence que ce soit. Toutefois, il faut bien comprendre que la lumière ne peut se propager et demeurer intacte que dans le vide absolu. Dès qu'elle rencontre un électron, celui-ci réagit en émettant des ondelettes en opposition de phase, ce qui neutralise ses effets. Ainsi, la lumière qui semble réfléchie par un miroir, ou qui semble traverser l'air ou le verre, est en réalité de la lumière nouvelle, dont la polarisation ou la période demeure la même. 

Il n'y a pas d'action instantanée à distance. Si certaines expériences laissent croire le contraire, c'est que leurs résultats ont été mal interprétés.

C'est d'ailleurs le cas très souvent...

La « loi des lois ».

Henri Poincaré a proclamé en 1904 que :

« Les lois des phénomènes physiques sont les mêmes pour un observateur fixe et pour un observateur entraîné dans un mouvement de translation uniforme ».

La pertinence et l'importance d'une telle déclaration sont telles qu'il faut impérativement en faire une loi. Ce sera la « première loi de Poincaré », surnommée la « loi des lois » dans ces pages.

Cela signifie que les lois de Newton, entre autres, demeurent valides à l'intérieur d'un système mobile, quelle que soit sa vitesse. S'il en est ainsi, c'est tout simplement parce que l'effet Doppler y est imperceptible, ce que Christian Doppler lui-même a constaté et publié en 1842. Si les phénomènes impliquent des vitesses considérables, très différentes de la vitesse propre de ce système mobile, ces lois auront par contre besoin d'une correction. Mais celle-ci sera beaucoup moins sévère et complexe que la théorie de la Relativité d'Einstein ne le laissait croire.

Il importe de signaler ici que le second postulat de la théorie de la Relativité d'Albert Einstein se lisait ainsi : « Les lois physiques de la nature sont les mêmes dans tous les référentiels galiléens ». Il s'agit d'une copie flagrante de la formulation de Poincaré. Einstein était parfaitement au courant des recherches de Poincaré. Il se devait de citer son nom dans son texte de 1905, mais il s'en est bien gardé par pur opportunisme. Et encore, il ne s'agit que d'un exemple. La liste des « découvertes » attribuées à Einstein, mais qui sont en réalité de Poincaré, est très longue. On en trouvera le scénario et les raisons dans un ouvrage remarquable de M. Jules Leveugle, intitulé : La Relativité, Poincaré, et Einstein, Planck, Hilbert.

Contrairement à la loi de la Relativité, qui ne prévoit que nos illusions, la première loi de Poincaré correspond aux faits, tels qu'ils se déroulent s'ils sont observés d'un point de vue absolu. Elle concerne d'abord et avant tout Isaac Newton, puisque c'est lui qui a énoncé les principales lois de la mécanique.

Mais elle concerne plus généralement Euclide, Galilée, Descartes et tous les autres puisque leurs découvertes demeurent pour la plupart pertinentes, en définitive.

Il faut donc rétablir la physique d'avant Einstein et la mécanique de Newton, mais en tenant compte des effets des transformations Lorentz-Poincaré. Il devient dérisoire de parler des « effets relativistes », qui se résument finalement à ces seules transformations.

La loi de l'addition des vitesses de Poincaré.

On notera que la loi de la Relativité parle de la vitesse apparente et non de la vitesse relative réelle, mesurée en valeurs absolues. La nuance se révèle cruciale ici puisque c'est uniquement en fonction de cette vitesse apparente que les lois de Newton ont besoin d'être précisées. Cette vitesse apparente a été donnée par Henri Poincaré (toujours lui, et il fut là aussi copié joyeusement par Albert Einstein) :

Vitesse apparente  = v'  =  (v1 + v2) / (1 + v1 . v2 / c 2 )

La vitesse normalisée bêta  b  utilisée par Lorentz et Poincaré vaut :  b = v / c

D'où :  b'  =  (b1 + b2) / (1 + b1 . b2)

et donc :  v'  =  0,9897 c   avec :  b1 = b2 =  0,866

 Cette équation est géniale. Son secret réside dans l'effet Doppler relatif. Il en ressort que chacun des deux observateurs qui foncent l'un vers l'autre à la vitesse de 0,866 c continuent de se croire au repos. Ils voient l'autre observateur s'approcher à la vitesse de 0,9897 c et subir les transformations de Lorentz en fonction de cette vitesse apparente. L'addition de leur vitesse ne semble donc en aucun cas dépasser la vitesse de la lumière, mais il est clair que leur vitesse relative réelle dépasse effectivement celle de la lumière, c'est à dire deux fois 0,866 c et donc 1,732 c.

Finalement, il faut bien comprendre que même si les faits tels qu'ils se produisent réellement sont absolus, notre monde est résolument relatif dans son fonctionnement aussi bien que dans ses apparences.

La matière est victime des mêmes illusions que nous et son comportement en est affecté. Ses lois sont relatives et non pas absolues. C'est pourquoi, d'un point de vue absolu, les lois de Newton fonctionnent différemment dans un repère mobile, de manière à sembler y être les mêmes d'un point de vue relatif.

 

 

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Gabriel LaFrenière,

Bois-des-Filion en Québec.

Dernière mise à jour le 7 juillet 2005.

Sur l'Internet depuis septembre 2002.

Courrier électronique : veuillez consulter cet avis.

La théorie de l'Absolu, © Luc Lafrenière, mai 2000.

La matière est faite d'ondes, © Gabriel Lafrenière, juin 2002.

 

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