PREUVES ET EXPÉRIENCES

Voici la célèbre diffraction de Fresnel si elle est produite par une source linéaire en mouvement.

À gauche, le rayonnement est transversal. À droite, l'effet Doppler axial, et la contraction selon Lorentz.

Non seulement ces images constituent une preuve, mais cette preuve est magistrale.

          Page d'accueil :  La matière est faite d'ondes.

  

Les hypothèses présentées dans ces pages sont vérifiables.

Il existe un grand nombre d'indices qui donnent à penser que la matière est faite d'ondes. Il faudra en faire la liste. On peut même en relever certains qui constituent de véritables preuves.

Ce sera le but de cette page. De plus on pourra effectuer en laboratoire de nombreuses expériences.

On verra plus loin que c'est éventuellement grâce à l'ordinateur que ces hypothèses pourront être confirmées avec la plus grande certitude, grâce à une idée géniale de M. Philippe Delmotte. Le « Projet éther virtuel » est en route.

De grâce, faites un petit effort.

Le problème qu'il faut surmonter tout d'abord, c'est que ces pages remettent en question toute la physique actuelle. Si vous êtes un physicien convaincu que votre science est sans faille, elles semblent ainsi constituer un ramassis d'incongruités et d'insanités.

Dans le but de simplifier le problème, je vous invite à jeter d'abord un coup d'œil à ma page sur le scanner du temps. C'est le seul effort que je vous demande. À moins d'être tout à fait nul, vous devriez convenir que ce dispositif de mon invention reproduit parfaitement toutes les transformations de Lorenz. Or le même dispositif appliqué à des ondes produit simplement un effet Doppler. Cela me permet d'affirmer que les transformations de Lorentz et l'effet Doppler sont une seule et même chose. C'est d'ailleurs évident si l'on considère que ces transformations sont semblables à celles de Woldemar Voigt (1887), qui étudiait précisément l'effet Doppler appliqué aux équations de Maxwell.

La matière étant faite d'ondes, elle subit forcément l'effet Doppler lorsqu'elle se déplace à travers l'éther. Elle subit donc les transformations de Lorenz, et cela conduit tout droit à la Relativité de Lorentz. 

Si vous êtes physicien et si vous avez constaté que ce dispositif n'est pas si bête, après tout, je vous invite à communiquer avec moi. Je suis parfaitement conscient que le milieu scientifique actuel valorise le conservatisme de ses membres. Vous pouvez donc garder l'anonymat. Mon seul désir est de vous faire prendre conscience que ce que vous avez appris n'est pas nécessairement la vérité. Sachez que beaucoup d'entre vous l'ont déjà fait, et que la révolution est en marche.

Si vous négligez de faire ce petit effort, vous allez tout simplement rater le train.

 

LES PREUVES

Parmi les nombreux indices qui donnent à penser que la matière est faite d'ondes stationnaires, on peut en recenser un certain nombre qui constituent de véritables preuves.

1 - Les ondes stationnaires se soumettent aux transformations de Lorentz.

Je montre à la page sur la Relativité de Lorentz que si l'on postule que l'éther existe et que la matière se transforme effectivement selon les prévisions de Lorentz, la Relativité se vérifie. Ce n'est pas ma découverte : c'est tout simplement ainsi que Lorentz lui-même l'envisageait, et il se trouve qu'il avait tout à fait raison.

Or les ondes stationnaires se comportent précisément selon les prévision de Lorentz. C'est une évidence : si la chose n'est pas encore bien admise dans les milieux scientifiques, c'est vraiment parce qu'on s'y traîne les pieds. Si donc la matière est faite d'ondes stationnaires, elle doit se transformer de la même manière, et alors la Relativité s'explique. Cela donne beaucoup plus de poids à l'hypothèse initiale de Lorentz, à l'effet que la matière se contracte vraiment et qu'il existe un repère privilégié, qui ne peut être que l'éther.

À l'époque, le fait que les particules se comportent comme des ondes n'était pas connu. Hélas, Lorentz n'a pas réussi à expliquer la contraction de la matière, et ses collègues (y compris Henri Poincaré) ont jugé que son explication « ad hoc » n'était guère vraisemblable.

Mais désormais, il n'est plus possible de rejeter l'hypothèse d'une contraction réelle de la matière du revers de la main. Non seulement cette hypothèse s'explique et se vérifie par le comportement des ondes stationnaires, mais elle conduit à la Relativité de Lorentz, qui exige la présence de l'éther. Cette « nouvelle » Relativité est pratiquement identique à celle d'Einstein, du moins en ce qui concerne les illusions dont nous sommes victimes. Mais au contraire de celle d'Einstein, elle se calcule sans difficulté. Elle est donc infiniment plus simple, logique et explicable.

Je montre ci-dessous comment mon électron mobile se plie à la fois à la contraction de Lorentz, au décalage horaire et au ralentissement de sa fréquence. Il s'agit des trois effets bien connus des transformations de Lorentz, et d'ailleurs ces diagrammes ont été obtenus grâce à mon scanner du temps :

 

v = 0,5 c v = 0,866 c

À droite, l'électron se déplace à 86,6 % de la vitesse de la lumière.

La contraction de son noyau central est particulièrement évidente.

On constate que même les ventres et les nœuds des ondes stationnaires se contractent.

 

v = 0 c v = 0,1 c

À gauche, l'électron est au repos. À droite, il avance à 10 % de la vitesse de la lumière.

À cette vitesse, les changements de phase de l'électron selon l'équation du temps de Lorentz sont très visibles.

Les « heures locales » de Poincaré font en sorte que ce système oscille en principe partout sur la même période.

 

Ci-dessus, la vitesse de l'électron augmente de 3,3 % à chaque image.

Noter en particulier que l'effet Doppler vers l'avant et vers l'arrière est parfaitement réciproque.

On a :  ( (1 + b) / g) . ( (1 b) / g) = 1

Ou encore :  (1 + b) . (1 b) = g 2

Le rapport R entre l'effet Doppler normal avant et arrière vaut :  R = (1 + b) / (1 b)

Or ce rapport demeure le même :  R =  ( (1 + b) / g) / ( (1 b) / g), indiquant une vitesse identique.

Ce calcul démontre que la fréquence du système a ralenti selon g.

 

Les cinq animations montrées plus haut ont été programmées selon la même longueur d'onde d'origine, et l'on sait que l'effet Doppler normal n'atteint jamais deux fois la longueur d'onde vers l'arrière , soit selon 1 + b. C'est que la matière ne peut pas atteindre la vitesse de la lumière.

Pourtant, si vous observez attentivement le diagramme ci-dessus au moment où il affiche la vitesse la plus élevée, soit 0,933 c, vous constaterez que la longueur d'onde arrière atteint 5,385 fois la longueur d'onde d'origine selon  (1 + b) / g  alors qu'elle devrait s'établir à 1,933 selon  1 + b. De son côté la longueur d'onde vers l'avant est de 0,1857 selon  (1 b) / g  au lieu de 0,067 selon  1 b.

On sait que quelle que soit la fréquence d'un système, le rapport R des longueurs d'ondes avant et arrière correspond à une constante pour une vitesse donnée. À 93,3 % de la vitesse de la lumière, il est de :  R = (1 + b) / (1 b) = (1 + 0,95) / (1 0,95) = 29. Mais ici, on a plutôt :  R = 5,385 / 0,1857 = 29, ce qui indique que la vitesse est la même. Il n'existe qu'une explication à ce phénomène : c'est que la fréquence de l'électron a ralenti.

Il en ressort que dans le cas de l'électron, l'effet Doppler avant correspond toujours à la réciproque de l'effet Doppler arrière, ce qui est tout à fait remarquable : 1 / 5,385 = 0,1857 ou inversement : 1 / 0,1857 = 5,385.

Ces animations en sont la preuve. 

Les animations d'électrons montrées plus haut ont été réalisées en appliquant tout simplement les transformations de Lorentz à des ondes stationnaires sphériques.

Leur réalisation est donc élémentaire et j'espère que les plus dégourdis parmi vous y arriveront sous peu. Il s'agit d'abord de contracter le système sur l'axe  x  selon le facteur de contraction g de Lorentz : x ' = g x.

La rotation de phase normale vaut : L 2 p / l.  La variable  L  est la distance tous azimuts de l'électron, tant qu'elle est supérieure à une demi-onde.  Si elle est inférieure, il faut tempérer le reste sur un quart de période seulement, sachant que le noyau central de l'électron fait une onde entière et qu'il s'y produit une inversion de phase d'une demi-onde.

Il s'agit ensuite de superposer à cette rotation normale une rotation de phase additionnelle  w  le long de l'axe du déplacement selon l'équation du temps de Lorentz. Cela se traduit par l'équation suivante, la variable  L  étant ici la distance entre l'électron et le point à calculer, cette distance étant mesurée uniquement le long de l'axe du déplacement  x :

w = L 2 p / g b l

La vitesse  v  des bandes verticales correspondantes vaut, en longueurs d'onde par période ou encore en secondes lumière par seconde :

v = 1 / b

La vitesse de défilement des bandes est donc toujours supérieure à celle des ondes de la lumière ou du son. Elle est nulle ou infinie, et donc inapplicable (tout comme la période additionnelle) si l'onde est au repos. Ces bandes verticales se déplacent vers l'avant et elles sont particulièrement visibles dans l'animation de l'électron qui se déplace à 10 % de la vitesse de la lumière (voir plus haut). Leur espacement mesuré en longueurs d'onde vaut : g / b, sachant qu'il faut deux inversions de phase consécutives pour obtenir une rotation complète sur 2 p.

2 - L'onde de phase.

Ces bandes qui défilent vers la droite constituent « l'onde de phase », dont la vitesse a été établie par nul autre que Louis de Broglie. Il est clair que « l'onde de de Broglie » repose sur quelque chose de tangible, et c'est pourquoi cette nouvelle explication constitue une preuve additionnelle qu'il était dans le vrai. 

Je répète qu'on peut obtenir les mêmes résultats à l'aide du « scanner du temps », qui reproduit les transformations de Lorentz d'une manière mécanique et non pas mathématique.

Si donc ces démonstrations n'arrivent pas à vous convaincre, c'est vraiment parce que vous n'avez pas encore saisi toute la portée des transformations de Lorentz. Il s'agit d'une des plus importantes lois de la nature : la « première loi de Lorentz » éclipse largement la loi de la Relativité, qui n'en est que la conséquence.

3 - La mécanique de la matière, c'est la mécanique des ondes.

Les facteurs de base qui permettent d'évaluer la mécanique de la matière sont établis d'après l'effet Doppler. Il s'agit des facteurs d'action et de réaction :

a = (2 / (1 b) 1) 1 / 2 / 2               r = ( 2 / (1 + b) 1) 1 / 2 / 2

a  =  1 / 4 r              r  =  1 / 4 a

La vitesse normalisée bêta valant :  b = v / c, il est clair que les grandeurs (1 b) et (1 + b) sont celles de l'effet Doppler avant et arrière. Le lien avec l'effet Doppler est donc indiscutable. Je tiens à préciser ici que ces formules tiennent compte du ralentissement de la fréquence de l'électron : en effet, leur réciprocité selon a = 1 / 4 r  coïncide avec la réciprocité de l'effet Doppler « relativiste » de l'électron, qu'on a esquissée plus haut.

4 - L'augmentation de la masse correspond à l'effet Doppler. 

Ces formules permettent d'évaluer dans un premier temps l'augmentation de la masse selon la vitesse, ce que Lorentz lui-même avait prévu. Considérant sa masse  m  au repos, la masse totale M d'un objet vaut :

M =  m (a + r).

Il ne peut pas s'agir d'une coïncidence. Même si la fréquence de l'électron diminue, et même si ses ondes se dilatent vers l'arrière, leur contraction par effet Doppler est pratiquement illimitée vers l'avant, ce qui permet à l'énergie et donc à la masse de la matière de croître en fonction de la vitesse d'entraînement.

5 - L'énergie cinétique augmente selon l'effet Doppler. 

De plus, l'énergie cinétique d'un corps en mouvement vaut :  E = (a + r – 1) m c 2. Elle s'établit selon les mêmes facteurs a et r, et donc aussi selon l'effet Doppler. Il devient évident que si une boule de billard peut en accélérer une autre en la percutant, c'est tout simplement parce que ses ondes sont renforcées par effet Doppler.  

Non seulement cette formule est compatible avec celle de nos manuels de physique, soit E = m v 2, qui s'applique si la vitesse v est faible, mais elle demeure exacte même si la vitesse d'un corps frôle celle de la lumière.

On peut enfin faire remarquer que même l'énergie de la matière au repos s'évalue selon :  E = m c 2, c'est à dire en fonction de la vitesse des ondes de la lumière. Je crois que mes explications à ce propos, à la page sur la masse active et réactive, sont suffisamment convaincantes. Personne n'avait encore expliqué pourquoi cette énergie avait un lien avec la vitesse de la lumière, plus exactement avec celle des ondes de l'éther et celle des ondes de la matière.

 

6 - LA LUMIÈRE TRAVERSE LES OBJETS

Le jour où j'ai compris que les photons n'existaient pas, j'ai tout de suite dû présumer que la lumière devait traverser les objets. En effet, la matière elle-même étant faite d'ondes, il est tout à fait exclu qu'elle puisse arrêter les ondes de la lumière.

D'un autre côté, puisque les objets produisent de l'ombre derrière eux, il faut que les électrons qui composent la matière soient excités par la lumière ; alors ils doivent émettre l'équivalent en énergie, mais en opposition de phase, de manière à en annuler les effets par interférences destructives.

Fort de cette conviction, j'ai immédiatement entrepris d'écrire un programme d'ordinateur en ce sens. Il s'agissait de présumer qu'un fil de fer de 1 mm de section se trouve dans le faisceau lumineux d'un laser très éloigné, et de programmer son ombre à une distance de 4 mètres.

D'une part le fil de fer doit émettre de la lumière, ce qui se traduit par une figure de diffraction identique à celle d'une fente lumineuse. Mais d'autre part la lumière provenant du laser se superpose à cette figure et elle produit des interférences additives et destructives à cause de la différence de marche.

Voici le diagramme que l'ordinateur a produit :

 

 L'ombre d'un fil de fer de 1 mm de section, à une distance de 4 mètres.

 

Or c'est bien ainsi que l'ombre du fil de fer apparaît. J'ai d'ailleurs pris la peine de reprendre les calculs selon différentes distances, et j'ai aussi vérifié le cas d'une obstruction circulaire : les résultats ont toujours concordé avec les expériences que j'ai réalisées moi-même à l'aide d'un faisceau laser.

J'ai finalement écrit en janvier 2007 un autre programme qui a recours à l'Éther Virtuel de M. Delmotte (voir ci-dessous). Ce programme confirme une fois de plus que la structure des franges de diffraction d'une obstruction peut être obtenue en postulant que c'est cette obstruction qui émet de nouvelles ondes en opposition de phase. Non seulement la loi de la conservation de l'énergie est respectée à cause de son annulation à l'arrière, mais cette interprétation fonctionne aussi dans le cas d'un miroir quel que soit son angle d'inclinaison. Vous pouvez donc désormais le vérifier grâce au programme Ether20 :

Ether20.exe    Ether20.bas

Cette preuve est en béton. Je sais bien que l'affirmation « La lumière traverse les objets » semble absolument délirante, mais c'est bien ce qui se passe. D'ailleurs, on sait bien que la plupart des ondes radio incluant les rayons X et gamma traversent les objets non métalliques. Ce sont surtout les fréquences voisines de la lumière visible qui font exception à cette règle...

Au lieu de vous répandre en sarcasmes, vérifiez-le vous-même. Si vous en êtes incapables, demandez à un opticien de le vérifier : celui-ci pourra s'il le désire examiner mon propre programme, mais rien ne l'empêche de recourir à un calcul intégral impliquant la sommation des ondelettes de Huygens comme je l'ai fait moi-même grâce à l'ordinateur. Ou alors taisez-vous.

 

7 - LA PREUVE ULTIME :  L'ÉTHER VIRTUEL. 

La méthode de Philipppe Delmotte.

J'ai annoncé à la page sur les nouvelles découvertes que M. Philippe Delmotte avait inventé en juin 2005 une nouvelle manière de reproduire les ondes en modélisant le milieu élastique lui-même sur son ordinateur au lieu de recourir au principe de Huygens. Il s'agit d'une méthode qui rappelle celle qu'utilisent les météorologues pour prévoir l'évolution des phénomènes atmosphériques.

Vous trouverez plus de détails à ce propos à la page sur l'éther.

Je considère qu'il s'agit d'une invention majeure, car l'ordinateur devient alors un « laboratoire » aux possibilités illimitées. Bientôt, je l'espère, des programmeurs réussiront à observer le comportement d'un électron dans son milieu élastique. Ils pourront en particulier vérifier que ses ondes stationnaires occupent un espace limité et que mon hypothèse sur son amplification par effet de lentille est exacte.

Ils pourront observer son évolution en présence d'un autre électron et du champ de force qui résulte de la composition des ondes qu'ils émettent. Ils pourront donc vérifier que mon explication de la force de Coulomb est exacte. Ils pourront étudier le proton en y disposant les six électrons et le positron comme je l'ai indiqué. Cela devrait produire 15 champs gluoniques, ces ondes stationnaires dont l'énergie (et donc la masse) sera aussi amplifiée au point de constituer plus de 99% de l'énergie de l'ensemble. À la limite, ils pourront même étudier des réactions chimiques.

Il serait plus que temps qu'on réalise que la science des ondes n'en est encore qu'à ses premiers balbutiements. C'est la science de demain. À quand les docteurs et les maîtres ès ondes ?

La diffraction de Fresnel dans un référentiel en mouvement.

Lorentz et Poincaré affirmaient qu'il n'est jamais possible pour différents observateurs dont la vitesse n'est pas la même de vérifier leur vitesse absolue. Chacun peut se considérer au repos, ce qui conduit à la Relativité. En particulier, Lorentz a montré que l'interféromètre de Michelson ne pouvait pas indiquer la vitesse du « vent d'éther » parce qu'il se contractait sur l'axe du déplacement.

Les images ci-dessous montrent que ces observateurs ne peuvent pas non plus se fier à la structure de la diffraction de Fresnel pour évaluer leur vitesse absolue. Peu importe qu'ils utilisent une source linéaire, une ouverture lumineuse circulaire (donc un sténopé) ou un laser, la structure générale des interférences demeure invariable ; elle subit toutefois une contraction sur l'axe du déplacement. Puisque les observateurs sont eux-mêmes contractés sur cet axe (comme l'interféromètre), ils ne pourront pas non plus détecter cette contraction, qui se fait exactement comme l'a indiqué Lorentz.

  

À gauche, le rayonnement transversal d'une source en mouvement comparé à celui d'une source au repos.

Les ondes s'inclinent d'un angle valant arc sin(v/c). La source et le rayonnement subissent une contraction.

À droite, l'effet Doppler et la contraction de la figure de diffraction axiale selon Lorentz. Vitesse : 0,5 c.

On observe aussi un gain en énergie qui confirme l'augmentation de masse prédite par Lorentz.  

Vous pouvez vérifier tout ceci à l'aide du programme Ether18.exe    Ether18.bas

 

Le miroir de l'interféromètre de Michelson. 

Voici mon programme montrant le miroir de l'interféromètre de Michelson :

Ether19.exe    Ether19.bas

Ce programme montre que Lorentz avait tout à fait raison de présumer que l'interféromètre de Michelson devait se contracter en fonction de sa vitesse à travers l'éther. Dans ce cas, l'angle de sa lame séparatrice ne pourrait plus demeurer à 45°. Or les résultats montrent qu'il faut effectivement que l'angle de la lame soit modifié conformément à la contraction indiquée par Lorentz pour que le faisceau lumineux continue d'être réfléchi exactement à 90°.

Voici deux diagrammes produits par ce programme Ether19 :

Ces deux systèmes se déplacent vers la droite à la moitié de la vitesse de la lumière.

À gauche, le faisceau convergent est dévié par une lame séparatrice inclinée selon Lorentz.

À droite, l'angle de la lame a été maintenu à 45° exactement : le résultat est incorrect.

 

De plus en plus, les preuves s'accumulent en faveur de Lorentz. Tous ceux qui seront en mesure de le vérifier ne pourront que se rendre à l'évidence : il n'existe jusqu'à maintenant aucune indication qui donne à penser que l'hypothèse d'une contraction réelle de l'interféromètre et donc de la matière doit être rejetée. En fait, puisque c'est la seule hypothèse acceptable, elle doit plutôt être retenue.

Je rappelle que mon programme précédent Ether18 montrait différents phénomènes ondulatoires comme la tache d'Airy et la diffraction de Fresnel, tels qu'ils se présentent si le système se déplace. Là encore, la structure de la figure de diffraction demeure inchangée, de telle sorte qu'il est impossible pour un observateur qui se déplace avec ce système de remarquer la moindre anomalie.

Ci-dessous, les ondes convergentes transversales produisent une tache d'Airy (en deux dimensions) dont la structure générale demeure invariante, du moins aux yeux de l'observateur. Il ne pourra constater ni la contraction, ni l'inclinaison des ondes selon l'angle thêta = arc sin(v/c).

À gauche, la tache d'Airy produite par une source en arc de cercle au repos dans l'éther.

Au centre, la même image traitée par le Scanner du Temps selon v = 0,5 c.

À droite, la même situation (v = 0,5 c) dans « l'Éther Virtuel » de M. Philippe Delmotte.

 

LES EXPÉRIENCES

Des expériences relativement simples peuvent confirmer que mon analyse des ondes stationnaires sphériques tient bien la route. Elles montreront que l'électron présente la même structure mais qu'il diffère par son étendue, à cause de son amplification. Dans un premier temps, il est possible de produire un « disque d'Airy acoustique » au moyen d'un réflecteur ellipsoïde. Il ne peut pas être paraboloïde car la source sonore devrait être à l'infini.

Le réflecteur ellipsoïde.

Le diagramme ci-dessous montre un réflecteur qui permet d'ouvrir à 180°, mais il est possible de compléter l'ellipsoïde sur 360° :

 

Un réflecteur ellipsoïde permet de produire des ondes stationnaires acoustiques sphériques.

Celui qui réalisera cette expérience le premier pourra se flatter d'avoir innové en créant un « électron artificiel ».

La période est préservée parce que la distance parcourue par les ondes d'un foyer à l'autre est constante.

Une seule source sonore placée au foyer gauche de l'ellipse et émettant sur une fréquence constante suffit.

 

On aurait d'ailleurs pu souligner plus haut que l'ellipse constitue un indice supplémentaire que la matière est faite d'ondes. C'est que ses mesures sont calquées sur les transformations de Lorentz, comme le diagramme ci-dessous le montre clairement : 

 

Les grandeurs de l'ellipse sont celles des transformations de Lorentz.

 

La contraction de l'ellipse pour toute hauteur  h  se fait selon le facteur de contraction  g  de Lorentz : h' = g h. Le rayon  r  du petit cercle de référence, utilisé en optique des miroirs, correspond au carré de ce facteur. La vitesse normalisée bêta  b  devient la distance entre le foyer  f  et le centre de l'ellipse. Quelle que soit la contraction, la diagonale est toujours égale au rayon  R  du cercle circonscrit, normalisé ici à 1. De plus, quel que soit le trajet d'un rayon de lumière d'un foyer à l'autre en passant par la surface de l'ellipse, la distance parcourue demeure constante. C'est pour cette raison qu'une onde sphérique émise en l'un des foyers est toujours réfléchie intégralement sur le deuxième foyer.

On y retrouve aussi l'angle thêta  q, qui permet entre autres de retrouver la valeur bêta : b = g tan q, ou encore :  b = sin q  et aussi :  g = cos q. On peut même obtenir le grandissement optique  X  d'un télescope à miroir elliptique :  X = (1 + g) / (1 g), les deux foyers correspondant évidemment aux points où l'aberration de sphéricité est nulle. Ce grandissement correspond aux formules optiques de Descartes, mais aussi à l'effet Doppler avant et arrière. Et enfin, l'emplacement des foyers peut s'évaluer non seulement selon :  f = R – R b, mais aussi selon :  f =  2 R / (X + 1).

Le disque d'Airy est en fait un ellipsoïde qui possède une longueur, et pas seulement un diamètre. S'il est mesuré en longueurs d'onde, on note que comparativement à son rayon  R, cette longueur  L  correspond à :

L = R 2 + 1

Or la longueur de l'ellipse montrée ci-dessus correspond à la même formule, à la condition de la mesurer en unités de focale  f. Le champ électrostatique et le champ gluonique forment également un ellipsoïde sur l'axe, dont les dimensions en longueurs d'onde correspondent encore une fois à cette formule. Rappelons enfin que les interférences entre les ondes émises par deux électrons se forment systématiquement sur des ellipses concentriques.

L'ellipse a donc un rapport étroit avec la mécanique des ondes. Or ses valeurs sont celles des transformations de Lorentz, qui ont plutôt un lien avec l'effet Doppler. Ainsi, les transformations de Lorentz se trouvent doublement liées aux propriétés des ondes : si la matière est faite d'ondes, tout s'explique.

Le disque d'Airy acoustique.

À cause des propriétés remarquables de l'ellipse, le dispositif à réflecteur montré plus haut peut reproduire cette onde sonore très particulière qu'est un « disque d'Airy acoustique » ouvert à 180° :

 

 Le disque d'Airy acoustique, pour un angle de 180°, soit selon une hémisphère complète.

Remarquer la « boule d'énergie » centrale, qui se déplace subitement deux fois plus vite que le son.

Il se produit une inversion de phase d'une demi-période au centre du système, le noyau faisant une onde entière.

 

Cette expérience devrait confirmer que mes calculs, qui s'appuient sur le principe de Huygens, sont exacts. Pour qu'elle soit satisfaisante, il faut que les dimensions du miroir soient importantes en comparaison de la longueur d'onde. On a donc intérêt à utiliser à la fois un grand réflecteur et un son très aigu.

L'appareil de Foucault et le stroboscope.

Il est possible de voir et donc de filmer ce phénomène à l'aide d'un appareil de Foucault, c'est à dire un miroir concave sphérique illuminé par une source ponctuelle. Il faut que l'œil et cette source soient placés côte à côte au centre de courbure du miroir, les ondes sonores étant visibles n'importe où sur l'axe du miroir, préférablement à l'aide d'un petit télescope à réfracteur.

Et puisque ces ondes ont un aspect cyclique, il faut également que la lumière de la source ponctuelle soit celle d'un stroboscope. Ce dernier doit être synchronisé sur la fréquence du son à observer, mais avec un léger désaccord pour observer l'évolution des ondes sur une rotation de phase complète.

L'effet de lentille.

Il convient de signaler ici que si les ondes sonores peuvent devenir visibles, c'est parce que l'indice de réfraction de l'air varie selon qu'il est comprimé ou dilaté. C'est précisément ce qui se passe dans les nœuds des ondes stationnaires. Il se produit donc un effet de lentille lorsque la lumière passe à travers eux, et l'appareil de Foucault permet de détecter la déviation des rayons.

Or il doit se produire un effet de lentille similaire si des ultrasons sont projetés à travers ces ondes stationnaires, parce que la vitesse du son varie elle aussi selon la densité de l'air. Il faut en conclure qu'une partie de l'énergie de ces ultrasons sera dispersée, et que l'équivalent en énergie sera récupéré par les ondes stationnaires. Elles en seront amplifiées. C'est la même chose dans le cas d'un électron : ce phénomène d'amplification est vérifiable, mais personne n'a jugé utile de le faire.

L'expérience de l'amplification des ondes stationnaires.

On pourra donc mettre au point une expérience qui démontrera que des ondes stationnaires peuvent être amplifiées par des ondes progressives. Jusqu'à ce jour, on avait toujours considéré que les ondes pouvaient s'interpénétrer sans se nuire.

C'est ainsi que l'électron est amplifié par les ondes de l'éther, et ce phénomène explique également l'effet Compton. Cela détruit la « preuve » à l'effet que la lumière serait faite de particules, les photons.

Il est facile de prévoir l'allure qu'aura l'onde stationnaire sphérique et concentrique sur 360°, c'est à dire l'électron. Il suffit d'additionner l'amplitude des ondes, qui est montrée dans le coin inférieur droit de l'animation ci-dessus, en supposant que des ondes identiques circulent en sens contraire. Voici ce qu'on obtient :

 L'électron est l'équivalent d'un disque d'Airy acoustique pour un angle d'ouverture de 360°.

 

Le principe de Huygens se vérifie toujours.

Le principe de Huygens semble être le principe de physique le plus mal compris à l'heure actuelle, même dans le monde anglophone. Apparemment, personne ne réussit à l'invoquer ou à le mettre en application d'une manière acceptable autrement que pour expliquer la réflexion et la réfraction. Je suis d'avis que le principe de Fresnel représente un pas en arrière, car il ne parle plus des « ondelettes de Huygens », qui me paraissent essentielles. On peut en effet faire remarquer que dans le cas de la lumière, les électrons émettent des ondelettes de Huygens véritables.

En particulier, personne ne veut admettre que, chacune des ondelettes étant sphérique, leur centre de courbure doit demeurer au repos dans l'éther. C'est pourtant évident : toute onde se déplace comparativement à son médium. Or lorsque l'électron se déplace, ces ondelettes mettent plus de temps à parvenir à destination. C'est ce qui explique que la matière évolue plus lentement si elle se déplace à grande vitesse. C'est pourquoi les horloges fonctionnent plus lentement. Bien évidemment, ce n'est pas le temps qui ralentit : cette hypothèse est absurde.

L'expérience des ondelettes de Huygens.

La plupart des programmes qui m'ont permis de créer les animations qui figurent dans ces pages font appel uniquement au principe de Huygens.

Je montrerai plus tard que si l'on crée de toutes pièces en laboratoire de véritables ondelettes de Huygens, le résultat est pratiquement identique au phénomène que le principe est censé expliquer, sous réserve que le nombre d'ondelettes doit être suffisant. Il en faut même un très grand nombre.

J'insiste sur l'importance de cette expérience, car il devient urgent de montrer que le principe de Huygens se vérifie toujours. Puisque la matière est faite d'ondes, ce principe deviendra l'un des plus invoqués de toute la physique. On réalisera entre autres que ces ondelettes se comportent d'une manière étonnante si elles sont créées dans un système qui se déplace comparativement au médium.

Voici par exemple un dispositif qui pourra montrer que l'angle de la lame séparatrice de l'interféromètre de Michelson doit varier conformément à la contraction de l'appareil. Il montre aussi que l'angle du plan d'onde réfléchi doit correspondre à l'angle thêta, même si la direction apparente des ondes doit être parfaitement perpendiculaire. C'est en soi une preuve spectaculaire que la Relativité de Lorentz, qui fait intervenir une contraction réelle de la matière, est exacte :

 

Si l'interféromètre de Michelson se contracte, l'angle de la lame séparatrice en est modifié.

À la moitié de la vitesse de la lumière, la contraction est de 0,866 et l'angle de la lame passe de 45° à 49,1°.

 

L'expérience de la sphère ajourée.

Conformément au principe de Huygens appliqué à de véritables ondelettes, on peut répartir quelques centaines de petits haut-parleurs sur la surface interne d'une sphère faite d'un treillis ajouré, pour ensuite alimenter tous ces haut-parleurs à la même source. Ce dispositif devrait lui aussi produire un « électron artificiel acoustique ».

Ce dispositif a l'avantage de permettre d'y faire circuler l'air. Non seulement cela devrait reproduire l'équivalent de mon électron mobile, mais on pourra aussi en créer plusieurs simultanément. On pourra les amplifier à l'aide d'ultrasons et les rendre autonomes, ce qui permettra de vérifier leur comportement mutuel.

L'air étant très élastique et sujet à s'échauffer par compression, j'appréhende qu'il faudra surmonter de nombreux problèmes, mais on y arrivera tôt ou tard. On pourra peut-être même un jour créer des quarks, des protons, et éventuellement, de la « matière artificielle » faite uniquement de sons.

Faudra-t-il attendre ce jour-là pour que les physiciens admettent enfin que la matière pourrait bien être faite d'ondes stationnaires sphériques, après tout ?

 

 

 

| 01 | 02 | 03 | 04 | 05 | 06 | 07 | 08 | 09 | 10 | 11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 |

| 17 | 18 | 19 | 20 | 21 | 22 | 23 | 24 | 25 | 26 | 27 | 28 | 29 | 30 | Vous êtes ici. | 32 | 33 |

 

Gabriel LaFrenière,

Bois-des-Filion en Québec.

Dernière mise à jour le 25 avril 2007.

Sur l'Internet depuis septembre 2002.

La théorie de l'Absolu, © Luc Lafrenière, mai 2000.

La matière est faite d'ondes, © Gabriel Lafrenière, juin 2002.