LA  RELATIVITÉ

 

 

 

         Page d'accueil :  La matière est faite d'ondes.

 

La Relativité de Lorentz.

Cette page n'expose pas la Relativité restreinte telle qu'elle a été formulée par Albert Einstein. Elle confirme toutefois ses prévisions en montrant que la Relativité est la conséquence des transformations de Lorentz. C'est ce qu'on appelle la Relativité lorentzienne, dont les prévisions sont sensiblement les mêmes que celles d'Einstein. Le lecteur devrait donc connaître ces transformations avant de s'y aventurer. Une bonne connaissance de l'effet Doppler est également essentielle.

Cette étude présume que la matière est faite d'ondes stationnaires, dont le prototype en version animée est montré vers la fin de cette page. Il s'agirait d'un électron. Or non seulement ce prototype se comporte-t-il exactement comme Lorentz l'a montré, mais il semble se comporter plutôt comme Einstein l'a montré. La concordance est tout à fait remarquable.

Quelques personnes seulement ont fait le lien entre les propriétés des ondes stationnaires et les transformations de Lorentz. On peut citer M. Serge Cabala et M. Yuri Ivanov. Il s'agit donc d'un fait nouveau. Ceci donne beaucoup plus de poids à la découverte de Louis de Broglie, qui a montré que la matière possédait des propriétés ondulatoires. Il devient de plus en plus évident que la matière cache des ondes, et il y a tout lieu de penser qu'il s'agit d'ondes stationnaires. De plus, ces ondes ont besoin d'un médium, qui ne peut être que l'éther.

Vue sous cet angle, la Relativité apparaît alors beaucoup plus simple, et l'on découvre qu'Albert Einstein a fait erreur en rejetant le point de vue absolu des choses. Il n'a pas voulu admettre que la matière se transformait réellement comme Lorentz l'a montré. Il faut donc tout revoir du début.

L'interféromètre de Michelson.

Vers 1880, Albert A. Michelson avait noté qu'à cause de l'effet Doppler, la vitesse relative des ondes de la lumière devait être différente sur l'axe du déplacement et sur un axe perpendiculaire. Il a conçu un interféromètre dans le but d'en mesurer les variations. Il espérait de cette manière pouvoir évaluer la vitesse absolue de la Terre, qui se déplace à travers l'éther.

Or l'interféromètre de Michelson n'a rien révélé. George F. FitzGerald, puis Joseph Larmor et Hendrik A. Lorentz en ont déduit que cet interféromètre devait se contracter sur l'axe de son déplacement. Cette contraction devait être d'autant plus sévère que sa vitesse approchait celle de la lumière. Il apparaît clairement aujourd'hui que cette explication était la bonne.

Les transformations de Lorentz.

Les célèbres transformations Lorentz-Poincaré font donc avant tout état d'une contraction de la matière, qui devait annuler la différence de vitesse relative de la lumière entre les miroirs de l'interféromètre. Leurs valeurs exactes sont de Henri Poincaré. Mais Lorentz a compris le premier qu'il en résultait forcément un ralentissement de la vitesse d'évolution de la matière, un décalage horaire et une augmentation de sa masse.

Ces changements ont réellement lieu. Il ne s'agit pas d'une illusion, mais d'un fait concret. Avant d'examiner la théorie de la Relativité, il faut donc avoir très clairement à l'esprit ce qui se passe par exemple à l'intérieur d'une galaxie lointaine qui se déplacerait à très grande vitesse. On peut alors parler d'un « repère », ou encore d'un « référentiel galiléen » :

 

1 - La longueur d'un objet ou d'un ensemble d'objets raccourcit sur l'axe  du déplacement  x.

2 - Tout se déroule plus lentement. La fréquence des ondes baisse. Les horloges ralentissent.

3 - Ce ralentissement des horloges provoque un décalage horaire sur l'axe du déplacement.

4 - La masse des objets augmente.

  

Lorentz a été traité injustement.

Contrairement à ce que les scientifiques ont pensé depuis un siècle, la Relativité n'est que la conséquence des transformations Lorentz-Poincaré. Aujourd'hui beaucoup de chercheurs se rendent compte peu à peu que l'œuvre de Lorentz et de Poincaré a beaucoup plus d'importance que la théorie de la Relativité.

Ces pages montrent que ces deux découvertes sont des lois de la nature et qu'elles sont capitales. Au dessus de la loi de la Relativité, il faut donc placer la « première loi de Lorentz », qui décrit en fait le comportement des ondes stationnaires, et donc de la matière qui est faite d'ondes stationnaires.

Cette loi peut se formuler ainsi :

 

La matière subit une contraction sur l'axe de son déplacement de la même manière que les ondes dites stationnaires dont elle est faite, à cause de l'effet Doppler et selon sa vitesse absolue à travers l'éther, cette contraction étant compensée par un décalage horaire, une augmentation de sa masse et un ralentissement de sa vitesse d'évolution.

La première loi de Lorentz.

 Il faut rendre à César ce qui est à César :

« Que la gloire de Lorentz soit grandiose et éternelle ».

 

Ces phénomènes sont imperceptibles du point de vue de ces objets.

Même si ces transformations se produisent vraiment, il n'est jamais possible de s'en rendre compte à l'intérieur du même repère. C'est que les observateurs et les appareils de mesure sont eux-mêmes transformés. Quelle que soit la vitesse du référentiel, les objets semblent toujours se comporter comme s'ils étaient au repos.

Étonnamment, ce sont plutôt les autres objets dont la vitesse relative n'est pas la même qui semblent subir ces transformations. Même si c'est parfois le contraire qui se produit.

On constate que le principe de Relativité de Galilée continue de s'appliquer malgré les transformations Lorentz-Poincaré. Ce principe indique que lorsqu'on voyage à bord d'un train, tous les objets à bord de ce train se comportent de la même manière que si le train était à l'arrêt. On peut tout aussi bien considérer que le train est au repos et que c'est plutôt le sol qui se déplace sous le train.

Mais la situation se complique parce qu'en plus, il faut tenir compte des transformations de Lorentz, qui affectent réellement ou qui semblent affecter les objets dont la vitesse n'est pas la même.  

La théorie de la Relativité restreinte.

Ainsi la théorie de la Relativité restreinte publiée en 1905 ne fait que reconduire le principe de Relativité de Galilée, compte tenu des transformations Lorentz-Poincaré. Il faut bien comprendre que les assertions d'Albert Einstein ne prévoient que ce que nous constatons.

Elles ne sont pas exactes. Tout au plus, elles semblent exactes. C'est donc un mensonge, mais ce mensonge se vérifie. Il s'agit d'une simplification à outrance qui ne montre que les apparences, et qui cache une réalité plus complexe. On peut citer ses deux assertions fondamentales :

1 La vitesse de la lumière est la même dans tous les référentiels galiléens.

On verra plus loin qu'à cause des transformations Lorentz-Poincaré, la vitesse de la lumière semble effectivement la même peu importe la vitesse du référentiel où elle est mesurée.

Mais en réalité cette assertion est tout à fait fausse. La vitesse de la lumière est constante et elle dépend de l'éther. Ce n'est que comparativement à un point au repos absolu qu'elle est réellement la même dans tous les sens.

2 Les lois de la nature sont les mêmes dans tous les référentiels galiléens.

Au contraire de la première assertion, celle-ci n'est pas le résultat d'une illusion, et elle n'appartient donc pas à la Relativité, qui dans son essence relève de l'illusion. Elle appartient plutôt à la mécanique ondulatoire, et il s'agit d'un fait bien réel. Son importance est capitale.

N'en déplaise aux admirateurs d'Albert Einstein, cette assertion est la copie conforme d'une déclaration faite avant lui par Henri Poincaré. C'est un fait bien établi. Il ne s'agit pas ici de relancer une discussion stérile, il s'agit tout simplement de remettre les pendules à l'heure.

La loi de la Relativité.

On peut considérer que la Relativité est une loi de la nature. Fondamentalement, elle reconduit le principe de Relativité de Galilée en intégrant les effets des transformations Lorentz-Poincaré. Albert Einstein a publié la théorie de la Relativité restreinte en 1905. Il serait fastidieux d'en discuter le texte point par point parce qu'il est complexe. Il faudrait aussi revoir les textes de Poincaré.

Mais ce serait bien inutilement. La loi de la Relativité peut être énoncée beaucoup plus simplement de la manière suivante, en précisant qu'il ne s'agit que des apparences :

 

De son point de vue tout corps matériel semble au repos et tout autre corps ne semble agir, réagir et se soumettre aux transformations de Lorentz que selon sa vitesse apparente.

La loi de la Relativité des apparences.

 

La loi de la Relativité est simple:

  • Elle décrit les apparences et non la réalité.

  • Elle est la conséquence des transformations de Lorentz, qui s'appliquent dans les faits.

  • Elle indique que de son point de vue, tout corps matériel semble au repos absolu.

  • De ce point de vue, tout autre corps semble se comporter en fonction de sa vitesse apparente.

Tout observateur est incapable de constater les transformations de Lorentz à l'intérieur de son propre référentiel. La vitesse de la lumière y semble la même dans tous les sens. Les phénomènes semblent s'y dérouler normalement. Cet observateur peut donc toujours considérer qu'il est au repos quelle que soit sa vitesse absolue.

Tout observateur ne constatera les transformations de Lorentz à l'intérieur d'un autre référentiel que selon sa vitesse apparente. Il y verra les objets réagir à ses propres actions et il réagira lui-même à l'action de ces objets en fonction de cette vitesse apparente.

Le principe de l'Invariance des phénomènes physiques.

Henri Poincaré a énoncé un postulat de Relativité dès 1904, soit avant Albert Einstein. Ce postulat va beaucoup plus loin que la Relativité, qui relève de l'illusion, en révélant un fait capital que la présente étude confirme. Il s'agit du comportement mécanique de la matière, qui est invariable quelle que soit sa vitesse. Il faut impérativement en faire une loi, que Poincaré a énoncée lui-même tel qu'indiqué ci-dessous.

Vu son importance, on pourra parler de la « loi des lois » :

 

Les lois des phénomènes physiques sont les mêmes pour un observateur fixe et pour un observateur entraîné dans un mouvement de translation uniforme, de sorte que nous n'avons et ne pouvons avoir aucun moyen de discerner si nous sommes, oui ou non, emportés dans un pareil mouvement.

La loi de l'Invariance des phénomènes physiques, de Henri Poincaré.

 

Cette loi découle du fait que toutes les forces sont attribuables à des ondes, et que ces ondes subissent l'effet Doppler. Or non seulement celui-ci est imperceptible vu de l'intérieur d'un référentiel donné, mais il ne se manifeste que selon la différence de vitesse.

C'est un phénomène que Christian Doppler lui-même avait noté dès 1846. De plus l'équation du temps de Lorentz montre qu'il s'établit dans ce référentiel une « simultanéité virtuelle » qui compense la différence de vitesse relative des ondes selon leur direction.

Il en résulte que les causes et les effets s'enchaînent dans ce référentiel de la même manière que s'il était au repos. Mais dans ce cas il ne s'agit pas d'une illusion, il s'agit d'un fait. 

Cette étude propose une nouvelle mécanique ondulatoire basée sur cette loi et sur la mécanique nouvelle proposée également par Henri Poincaré lui-même. Elle décrit les phénomènes à partir d'un référentiel au repos, en postulant que ces phénomènes seraient les mêmes si ce référentiel devait se déplacer. Par exemple, elle étudie les réactions entre deux électrons en les montrant sous la forme de systèmes faits d'ondes stationnaires sphériques et concentriques, sachant que dans les faits ces ondes ne sont pas concentriques puisqu'elles subissent l'effet Doppler.

Les preuves.

La deuxième page sur la Relativité présente une série d'indices dont l'ensemble constitue une preuve que la Relativité n'est que la conséquence des transformations Lorentz-Poincaré. Il est essentiel de postuler que l'éther existe et que ces transformations ont réellement lieu pour aboutir aux mêmes conclusions qu'Einstein ou Poincaré, sous réserve qu'il ne s'agit que des apparences.

On fait aussi plus bas la démonstration que l'électron subit les mêmes transformations, mais qu'il semble au contraire obéir à la loi de la Relativité.

 

PRENONS  UN  EXEMPLE

Manifestement, tous ceux qui ont tenté d'y voir clair s'y sont cassé le nez. Il serait donc prudent d'éviter le plus possible les calculs complexes et peu concluants. Pour ce faire il faut que la vitesse d'un référentiel soit suffisante pour illustrer clairement les transformations de Lorentz. On choisira celle qui produit un facteur gamma de 2 exactement, soit 86,6 % (sin 60°) de la vitesse de la lumière.

L'axe des abscisses  x  est celui du déplacement. On suppose ici que l'axe  y  peut représenter n'importe quel axe transversal. Alors les transformations de Lorentz et l'effet Doppler dépendront des valeurs suivantes :

b = 0,866        g = 0,5        g = 2        q = 60°        s = 3,464

  • Les horloges avancent de 0,5 seconde au cours d'une seconde absolue, selon le facteur  g.

  • Une horloge située à 300 000 km à l'avant d'une autre sur l'axe  x  est en retard sur elle de 3,464 secondes. Ce retard est donné par l'équation du temps de Lorentz ou par le coefficient de synchronisation  s.

  • Les distances sont réduites de moitié sur l'axe  x, selon le facteur de contraction  g.

  • La masse des objets est doublée selon le facteur gamma, noté  g, et qui vaut : 1 / g.

  • Les ondes qui circulent le long de l'axe  y  sont inclinées vers l'avant d'un angle  q  qui vaut 60°.

  • Considérant la fréquence absolue, la longueur moyenne des ondes le long de l'axe  x  sur un trajet aller et retour, et donc la longueur des ondes stationnaires, est réduite selon le carré du facteur  g, soit : l' = 0,25 l. Toutefois cette fréquence absolue sera ralentie selon le facteur  g, et en définitive la longueur des ondes stationnaires sera contractée seulement de moitié selon ce même facteur  g.

  • Considérant la fréquence absolue, la longueur d'onde de la lumière émise à partir de ce référentiel le long de l'axe  y  est réduite selon le facteur  g, soit : l' = 0,5 l. La longueur des ondes stationnaires sera réduite de la même manière. Toutefois cette fréquence absolue sera ralentie selon le même facteur  g, et en définitive la longueur d'onde demeurera inchangée sur un axe transversal.

  • La vitesse relative V de la lumière qui circule vers l'avant le long de l'axe  x  est réduite selon : 1 b, soit : V = 0,134 c.

  • La vitesse relative V de la lumière qui circule vers l'arrière le long de l'axe  x  est accélérée selon : 1 + b, soit : V = 1,866 c.

  • La vitesse relative moyenne V de la lumière sur l'axe  x et sur un aller et retour est réduite selon le carré du facteur  g, soit 0,25 c.

  • La vitesse relative V de la lumière qui circule le long de l'axe  y  est réduite selon le facteur g, soit : V = 0,5 c. C'est donc vrai aussi pour un trajet aller et retour sur cet axe.

  • Considérant la fréquence absolue, la longueur d'onde de la lumière émise vers l'avant à partir de ce référentiel et le long de l'axe  x  est réduite par effet Doppler selon : 1 b, soit : l' = 0,134 l.

  • Considérant la fréquence absolue, la longueur d'onde de la lumière émise vers l'arrière à partir de ce référentiel et le long de l'axe  x  est dilatée par effet Doppler selon : 1 + b, soit : l' = 1,866 l.

  • Toutefois, à cette vitesse, la fréquence de la lumière est réduite selon le facteur  g. La longueur d'onde des ondes sera donc finalement augmentée à 0,268 vers l'avant, et elle sera de 3,732 vers l'arrière. Il importe de souligner ici que 0,268 est la réciproque de 3,732 selon : 1 / 3,732 = 0,268  alors que l'effet Doppler normal n'a pas cet aspect réciproque sans terme correcteur.

 

 

Il s'agira ici de vérifier que si ces modifications se produisent vraiment, elles seront perçues selon la loi de la Relativité. Il faudra montrer qu'un observateur donné sera incapable de déterminer sa vitesse absolue à travers l'éther.

Il pourra toujours se considérer au repos quelle que soit sa vitesse absolue.

Il aura l'impression que les autres objets se comportent et se transforment selon leur vitesse apparente.

Il s'ensuit une symétrie, une réciprocité caractéristique qui fait en sorte que deux observateurs dont la vitesse absolue n'est pas la même s'observeront exactement de la même manière. Dans ces conditions aucun d'eux ne sera en mesure de savoir qui se déplace vraiment, ou le plus rapidement.

Contrairement à ce qu'affirme Einstein, cette réciprocité est apparente. Un observateur au repos absolu voit les choses telles qu'elles se produisent vraiment. Au contraire, celui qui se déplace est victime d'une illusion. C'est donc l'un ou l'autre, mais pas les deux à la fois. Le problème, c'est que même celui qui est au repos ne peut jamais en être sûr.

Le retour à la raison.

 On pourra le vérifier au moyen de calculs simples, qui font contraste avec les calculs complexes propres à la géométrie non euclidienne adoptée par Einstein et Minkowski. Pour ce faire, il faut rejeter en bloc toutes les insanités de la Relativité générale.

Il faut revenir à la géométrie d'Euclide, au système de Descartes et aux mathématiques classiques. 

Il faut postuler que l'éther existe.

Il faut postuler que la vitesse constante de la lumière dépend de l'éther.

Que ce soit bien clair, le temps et l'espace ne sont que des concepts. Ce ne sont pas des objets matériels. Ils ne se dilatent pas, ils ne se contractent pas et ils ne se courbent pas. Le concept d'espace-temps à quatre dimensions de Minkowski est doublement à proscrire. 

Par contre les objets peuvent se contracter. Les distances peuvent diminuer ou augmenter. Les horloges peuvent ralentir ou accélérer. Pour cette raison il est essentiel de convenir de mesures absolues, c'est à dire de celles qui devraient avoir cours à l'intérieur d'un référentiel au repos absolu. Alors n'importe quel autre référentiel devra s'y conformer.

Puisqu'il faut attribuer des valeurs aux heures et aux distances, il faut ensuite s'en tenir à ces valeurs. C'est la moindre des choses car on sera aux prises avec des mètres-étalon qui se contractent, et aussi avec des horloges qui retardent en plus de ne pas indiquer la même heure.

Il s'agit d'une convention, et il pourrait donc en être autrement. À moins d'indication contraire, il sera toujours question dans ces pages de mesures absolues. Les chiffres nécessaires sont rassemblés dans le tableau suivant :

 

 

 

L'effet Doppler. 

L'effet Doppler explique à lui seul les transformations de Lorentz et la Relativité.

 

Il convient de répéter ici que la Relativité dont il est question ici est la Relativité de Lorentz, et qu'on postule que l'éther existe. D'où l'importance de l'effet Doppler, dans le cas où l'émetteur ou le récepteur se déplaceraient à travers l'éther.

Vous ne comprendrez rien à la Relativité tant que vous ne posséderez pas une excellente connaissance de l'effet Doppler. Ces pages ont été conçues de manière à simplifier les calculs, selon la méthode adoptée par Lorentz et Poincaré. Autrement on se rend compte que ces calculs deviennent rapidement complexes et trompeurs, ce qui explique que tant d'amateurs aient échoué lamentablement en cours de route.

Jusqu'à preuve du contraire, l'éther existe.

Il est vrai que la présence de l'éther est invérifiable. Mais de là à en conclure qu'il n'existe pas, il y a un gouffre. Chacun pourra vérifier sans peine dans ces pages que les transformations de Lorentz expliquent parfaitement la Relativité, mais qu'elles l'expliquent à la condition de considérer que l'éther existe.

Lorentz a donc expliqué la Relativité véritable avant et sans l'aide d'Albert Einstein. Il faut rejeter la théorie d'Einstein, non seulement parce qu'elle n'apporte rien de neuf sur celle de Lorentz, mais surtout parce même si elle se vérifie, elle est fausse. En niant le point de vue absolu des choses, elle constitue un obstacle à toute explication mécanique de l'univers. Cette théorie ne relève pas de la science, elle relève de la sorcellerie.

Dans le doute, s'abstenir.

Désormais, l'éther ne s'oppose plus au mouvement. Cet argument massue a sans doute été à l'origine du désintéressement des scientifiques pour l'éther. Il suffit de revoir le cheminement des scientifiques vers la fin du 19e siècle pour comprendre qu'ils se sont heurtés à une véritable barrière. La quadrature du cercle semble un jeu d'enfant en comparaison. Or tout s'explique si la matière est faite d'ondes, car la seule propriété connue de l'éther est justement de permettre l'existence et le déplacement de ces ondes.

De toutes façons, rien ne vous autorise à penser que l'éther n'existe pas. 

En effet, cet éther permet d'expliquer tous les phénomènes physiques. Tous. Si vous avez encore un minimum de bon sens, vous devriez admettre que vous ignorez totalement comment et pourquoi ces phénomènes se produisent.

Tant que vous n'aurez pas expliqué clairement de quoi les photons sont faits et comment les champs magnétiques et électriques que vous supposez présents dans la lumière agissent, vous devrez considérer qu'il pourrait tout aussi bien s'agir d'ondes. Tant que vous n'aurez pas expliqué les champs électrostatiques et les forces nucléaires, vous devrez laisser la porte ouverte au doute.

Tant que vous n'aurez pas expliqué la matière, vous devrez faire preuve de prudence. En attendant d'avoir les réponses, vous devrez considérer que toutes les forces peuvent tout aussi bien s'expliquer par des ondes qui se propagent à la vitesse de la lumière. Vous devrez donc considérer que ces ondes ont besoin de l'éther comme support matériel.

Tant que vous n'aurez pas expliqué pourquoi les objets tombent, vous n'aurez pas expliqué la gravité. Si vous croyez que c'est parce qu'elle « courbe l'espace », alors vous devrez expliquer comment et pourquoi elle courbe l'espace. Mais gageons que vous n'y arriverez jamais, parce que c'est tout simplement absurde. Alors n'allez surtout pas invoquer la Relativité générale pour sauver la face.  

 

 

L'effet Doppler et la simultanéité virtuelle. 

Avant d'aborder la page 2, où l'on démontre que la Relativité n'est que la conséquence des transformations Lorentz-Poincaré, il faut signaler un fait capital et très particulier. Il s'agit de la simultanéité virtuelle de Poincaré, qu'on a esquissée tout à l'heure, et qu'on peut appliquer aux ondes stationnaires.

On montre ci-dessous un électron qui se déplace à 10 % de la vitesse de la lumière. On peut y observer des bandes verticales qui défilent vers la droite. Ces bandes correspondent à des inversions de phase qui concordent avec l'équation du temps de Lorentz. Chacune d'elles correspond en effet à un temps t' qui ne varie pas.

 Avec un peu de concentration, on peut suivre de l'œil l'espace entre deux de ces bandes verticales. On a alors la surprise de constater que les inversions de phase disparaissent. En plus clair, le « temps s'arrête » lorsqu'on suit ces bandes. C'est à partir de ces faits que j'ai inventé mon Scanner du temps.

On en conclut que si cette animation était balayée par un scanner dans le même sens et à la même vitesse que défilent ces bandes, on obtiendrait l'image d'un électron au repos, sans effet Doppler.

 

Remarquer les bandes verticales qui défilent vers la droite.

Leur vitesse de défilement vaut : 1 / b en secondes-lumières par seconde.

 

Les bandes verticales sont d'autant plus serrées que la vitesse augmente.

L'effet Doppler devient alors de plus en plus perceptible.

Remarquer aussi la contraction des ondes stationnaires présentes sur l'axe.

 

Cette démonstration est particulièrement étonnante. Tous ceux qui connaissent bien les ondes stationnaires n'en reviendront pas, car une telle chose était vraiment imprévisible. On peut aussi constater que cet électron subit la contraction de Lorentz, ses ondes n'étant plus parfaitement sphériques mais plutôt ellipsoïdes.

Parce que les inversions de phase concordent avec la différence de vitesse relative des ondes selon qu'elles se dirigent vers l'avant ou vers l'arrière, cet électron apparaîtrait ainsi s'il pouvait être observé dans son référentiel galiléen. Les changements de phase sembleraient simultanés, mais la contraction ne pourrait pas être détectée, comme on le montrera à la page 2.

Il s'agit d'une confirmation spectaculaire que non seulement les ondes stationnaires de l'éther se soumettent aux transformations Lorentz-Poincaré, mais que leur aspect, en supposant qu'on puisse les observer à l'aide de la lumière, correspondrait plutôt à ce que la Relativité prévoit.

Le principe de Huygens.

Pour enfoncer le clou, il existe même une démonstration encore plus étonnante. L'animation ci-dessous montre qu'un observateur, s'il pouvait observer l'électron au moyen de la lumière, et s'il était réduit aux dimensions de son noyau central, constaterait que les ondes de cet électron en mouvement sembleraient parfaitement sphériques et concentriques. Il aurait donc l'impression d'être au repos comme le prévoit la loi de la Relativité des apparences.

Cette animation montre qu'un onde convergente et une onde divergente de l'électron se croisent sur un ellipsoïde aplati selon la contraction de Lorentz. Il suffit de faire appel au principe de Huygens, qui explique les ondes par des ondelettes qui se renforcent sur leur enveloppe commune. La vitesse de l'électron vaut ici un tiers de celle de la lumière et cette contraction vaut donc 0,94. Le processus normal d'une onde tout comme celui de son amplification provoquent des perturbations locales qui se traduisent par des ondelettes de Huygens.

Même si les ondes de l'électron ne se croisent pas simultanément, ces ondelettes de Huygens parviennent simultanément à cet observateur central. Elles renforcent donc le noyau central simultanément. Cette animation montre aussi un repère mobile vertical qui indique, de la même manière qu'on l'a vu plus haut, que l'heure est la même en chaque point de croisement : c'est « l'onde de phase ». La « simultanéité virtuelle » consécutive aux transformations Lorentz-Poincaré fonctionne ici à merveille :

 

  Les ondelettes de Huygens et la « simultanéité virtuelle ».

 

L'amplification de l'électron au repos ne pose pas trop de problèmes, mais beaucoup de lecteurs manifestent des réticences dès qu'il subit l'effet Doppler. Cette animation a été faite dans le but de les convaincre que le principe de Huygens fonctionne toujours de la même manière, qu'on soit ou non en présence d'un effet Doppler. C'est que le centre de courbure des ondelettes occupe une position fixe comparativement au médium qui les transmet.

Grâce au médium virtuel qu'il a inventé en mai 2005, M. Philippe Delmotte a obtenu les images ci-dessous, qui confirment d'une manière spectaculaire que mes prévisions étaient correctes : 

 

Une source centrale émet une onde qui se réfléchit sur des sources disposées sur un ellipsoïde.

On constate que tous les échos reviennent à la source exactement au même instant.

Mais pour que ce soit possible, il faut respecter les transformations de Lorentz.

 

Tous devront en convenir : cette démonstration est en béton. Le principe de Huygens n'a jamais été invalidé. Il permet d'expliquer et de prévoir tous les phénomènes ondulatoires. Et depuis l'invention d'un médium virtuel par M. Philippe Delmotte, il devient même possible de le confirmer, ce qui en physique s'appelle une preuve.

 

 

La preuve.

Maintenant que tout est en place, il ne reste plus qu'à faire la preuve que la Relativité n'est rien d'autre que la conséquence des transformations Lorentz-Poincaré. Ce sera le propos de la page suivante. Rappelons qu'il s'agit de la Relativité Lorentzienne, qui montre que le point de vue relatif s'explique par le point de vue absolu. Contrairement à ce qu'on pense à l'heure actuelle, il faut en déduire que l'éther existe. 

Personne semble-t-il n'a jamais fait cette preuve depuis la publication de cette découverte capitale, qui dans sa forme exacte est attribuable à Henri Poincaré et date d'il y a un siècle, soit 1904. Si cela a été fait, il n'a pas été possible d'en trouver la moindre trace. Quelques auteurs contemporains en sont arrivés semble-t-il à la même conclusion, mais sans nécessairement prendre parti ou sans vraiment en faire la preuve de manière systématique. Il faut citer en particulier M. Serge Cabala, qui a toute mon admiration et tout mon respect pour avoir vu juste dès 1975 et peut-être même avant sur la Relativité lorentzienne, donc sur l'existence de l'éther, mais surtout sur la nature exclusivement ondulatoire de la matière.

On peut donc affirmer que seul Lorentz a réellement pensé que ses transformations se produisaient vraiment. Personne, vraiment personne n'a voulu le croire, ce qui est proprement ahurissant puisqu'on découvre un siècle plus tard qu'il avait raison sur toute la ligne.

Poincaré lui-même a bel et bien confirmé quelques unes des propositions indiquées ci-dessous, mais il n'a pas persévéré dans ce sens. Pourtant n'importe quel étudiant normalement doué et à l'esprit cartésien aurait pu y arriver. Il aurait eu besoin tout au plus d'un peu de courage et de ténacité.

Voici ce qu'il aurait constaté :

  1. La vitesse de la lumière semble effectivement la même dans tous les référentiels galiléens.

  2. La contraction selon Lorentz ne peut y être décelée à l'aide de la lumière ou des ondes radio.

  3. La contraction selon Lorentz ne peut y être décelée par triangulation.

  4. Le ralentissement des horloges ne peut y être décelé en le comparant à d'autres phénomènes.

  5. L'aberration stellaire ne peut révéler la vitesse absolue.

  6. La réciprocité qui découle de la Relativité est le résultat d'une illusion.

  7. Les transformations d'un autre référentiel ne semblent s'effectuer que selon sa vitesse apparente.

Beaucoup plus simplement, il en aurait déduit la loi de la Relativité des apparences, qui se résume à l'énoncé suivant :

 

De son point de vue tout corps matériel semble au repos et tout autre corps ne semble agir, réagir et se soumettre aux transformations de Lorentz que selon sa vitesse apparente.

La loi de la Relativité des apparences.

 

La page suivante est consacrée à la Relativité de Lorentz.

 

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Gabriel LaFrenière,

Bois-des-Filion en Québec.

Sur l'Internet depuis septembre 2002.

Dernière mise à jour le 31 octobre 2006.

Courrier électronique : veuillez consulter cet avis.

La théorie de l'Absolu, © Luc Lafrenière, mai 2000.

La matière est faite d'ondes, © Gabriel Lafrenière, juin 2002.