LES ONDES STATIONNAIRES PLANES

Les ondes pseudo-stationnaires ne sont pas « stationnaires » : elles se déplacent.

De plus, elles se contractent selon les transformations de Lorentz.

Si la matière est faite d'ondes stationnaires, elle doit donc se contracter comme le pensait Lorentz.

  

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Peu d'auteurs mentionnent qu'il existe toute une variété d'ondes stationnaires. Il faudra évaluer dans cette page les effets d'un changement dans leur fréquence ou dans leur intensité relative, et aussi dans leur orientation.

 

I Les deux trains d'ondes opposées ont la même intensité et la même fréquence.

C'est seulement dans ce cas que le système est véritablement stationnaire. Il se forme des ventres et des nœuds de pression. Les nœuds correspondent aux endroits où la pression ne varie pas. Leur emplacement est fixe, alors que celui des ventres de pression alterne deux fois par période et à deux endroits différents.

Deux fois par période la pression dans le médium est uniforme. À ce moment la substance de ce médium se déplace dans un sens ou dans l'autre en direction du futur ventre de pression. Sa vitesse atteint un maximum aux demi-ondes et elle est nulle entre les deux, ce qui produit plutôt des ventres et des nœuds de courant.

L'animation ci-dessous montre dans la partie du haut, en gris, deux courbes mobiles qui indiquent la pression ou l'amplitude à l'intérieur des deux trains d'ondes (théoriques) impliqués. La courbe noire indique le total des deux, les déplacements de cette courbe étant limités à une enveloppe fixe caractéristique affichée en blanc. Dans la partie du bas, on a traduit la courbe noire en échelle de gris. Ce procédé mixte montre plus clairement ce qui se passe à l'intérieur des ondes stationnaires.

Il faut souligner en particulier que ce système ne transporte pas d'énergie, car la substance du médium demeure parfaitement immobile à l'emplacement de chaque nœud : elle ne fait que rebondir d'un nœud à l'autre. Le calcul mécanique de ce processus fait intervenir la loi de Hooke et les lois de Newton ; l'énergie cinétique est convertie en énergie de pression et de nouveau en énergie cinétique, dans un cycle théoriquement sans fin semblable à celui du pendule. Il s'agit d'un calcul relativement simple, alors que le calcul d'une onde progressive est beaucoup plus complexe.

Cela indique que les ondes stationnaires ne contiennent pas réellement d'ondes progressives qui se propagent en sens contraire. C'est bien ce que le calcul mathématique donne à penser, mais ce calcul ne correspond absolument pas aux faits. D'un autre côté, il est vrai que les ondes stationnaires rayonnent les ondes qu'elles sont censées contenir si au moins l'un des deux écrans qui les limitent est enlevé brusquement. Par contre, et je suis formel là-dessus, l'énergie de deux trains d'ondes progressives qui se rencontrent dans un espace libre et qui forment des ondes stationnaires parfaites est incapable de les traverser ; elle fait donc demi-tour. On dira que le résultat est le même, mais les faits demeurent.

 

Les ondes stationnaires normales.

 

II Les deux trains d'ondes n'ont pas la même fréquence.

Afin de montrer que ces ondes produisent quand même des ondes stationnaires, il a fallu programmer l'ordinateur de manière à ce qu'on observe ce système dans son « référentiel galiléen ». Il s'agit d'ajuster la vitesse pour qu'elle corresponde à celle d'un objet lumineux qui produirait les mêmes longueurs d'onde à l'avant et à l'arrière par effet Doppler.

L'animation ci-dessous montre comment les ondes stationnaires se comportent dans un référentiel qui se déplace à 50% de la vitesse des ondes : on a alors bêta = 0,5. Les ondes progressives (toujours théoriques) qui se propagent vers l'avant sont trois fois plus contractées que celles qui se propagent en sens contraire, soit selon (1+bêta)/(1-bêta). De plus elles semblent se déplacer trois fois plus lentement. C'est précisément pour cette raison que les ventres et les nœuds indiqués par la courbe noire continuent de se former exactement comme si ce système était au repos. Toutefois, ils se déplacent, ce qui indique que ce système transporte de l'énergie, et à la même vitesse que le système. 

Avant toute chose, il faut donc établir très clairement que si l'observateur se situe dans le même référentiel, des notions comme la longueur d'onde et la fréquence n'ont plus de signification. D'une part la longueur d'onde n'est pas la même vers l'avant et vers l'arrière, et elle semble remplacée par la distance entre les nœuds qui se forment, qu'on peut mesurer grâce au test de Hertz ou à l'aide d'un interféromètre. D'autre part ces ondes dont la fréquence n'est pas la même atteignent un dispositif récepteur lui aussi mobile selon la même cadence malgré tout. Cette notion de cadence s'avère donc capitale, et ceux qui n'en sont pas convaincus devraient jeter un coup d'œil à la page sur l'effet Doppler.

Mais on constatera surtout que les ventres sont contractés à 75% de leur longueur normale. Si la vitesse normalisée bêta vaut 0,5, l'angle thêta des transformations de Lorentz vaut arcsin(bêta), c'est à dire 30°, et le facteur de contraction g de Lorentz vaut 0,866 selon : cos(thêta). Comme on peut le constater ci-dessous, la contraction correspond au carré de ce facteur, soit 0,75 :

 

Les ondes pseudo-stationnaires selon :  v = 0,5 c.

Les ventres et les nœuds de ces ondes sont contractés à 75% de leur longueur normale.

Il faut comprendre que l'observateur se déplace vers la droite à la même vitesse.

C'est pourquoi les ondes contractées semblent se déplacer plus lentement que les ondes dilatées.

 

Il faut comparer le système montré ci-dessus avec les ondes axiales ou paraxiales de l'électron :

Les ondes de l'électron se contractent de la même manière sur l'axe du déplacement. 

 

Ci-dessous on a plutôt 70,7% de la vitesse de la lumière. Dans ce cas les ventres sont contractés à 50% de leur distance normale selon  g  au carré, soit  0,5 sachant que  g  vaut 0,707 (cos 45°) à cette vitesse :

 

Les ondes pseudo-stationnaires :  v = 0,707 c.

Les ventres et les nœuds de ces ondes sont contractés à 50% de leur longueur normale.

 

La contraction des ondes stationnaires.

Cette contraction des ondes stationnaires est la clé qui ouvre toutes les portes. Elle permet d'expliquer la Relativité. Puisque la matière est faite d'ondes stationnaires, elle doit se contracter de cette manière. C'est pourquoi l'interféromètre de Michelson s'est également contracté et qu'il n'a pas pu révéler le vent d'éther.

Toutefois on constate ici que la contraction est plus sévère que ne l'indique le facteur de contraction g  de Lorentz puisqu'elle vaut le carré de ce facteur. Mais dans le but de respecter les transformations de Lorentz, on peut aussi programmer l'ordinateur de manière à tenir compte du ralentissement de la fréquence, qui se fait lui aussi selon le facteur g. 

On peut en effet faire remarquer que la fréquence de résonance d'un son qu'on établirait entre deux wagons de train circulant sur des voies parallèles devrait ralentir selon la vitesse de ce train. Ce ralentissement devrait se faire selon le facteur  g  de Lorentz. La longueur d'onde est alors dilatée selon la réciproque  1 / g, ce qui fait que le nombre de nœuds sur l'axe transversal demeure constant. Alors la contraction sur l'axe du déplacement se fait bien selon le facteur  g  de Lorentz, et non plus son carré.

Il s'agit d'un fait nouveau.

Ce phénomène est connu, mais il semble avoir été peu étudié. Les textes qui traitent des transformations de Lorentz et de la Relativité n'en font aucune mention. Pourtant, il est notoire que Lorentz et Poincaré en ont établi les valeurs en travaillant sur les équations de Maxwell, plus exactement sur les ondes.

De plus ces transformations découlent de l'expérience de Michelson, qui implique un interféromètre. Il s'agit d'un appareil muni de miroirs où la lumière circule sur deux axes perpendiculaires, impliquant un trajet aller et retour. Dans ces conditions, les ondes se croisent forcément, et il en résulte des ondes stationnaires. D'ailleurs, aucun des textes consultés traitant de cet interféromètre ne mentionne non plus cette contraction des ondes stationnaires. Tous ne font que reproduire le calcul fait par Michelson, qui ne fait intervenir que la vitesse relative.

Pour peu que je sache, la mobilité des ondes stationnaires et leur contraction a été signalée pour la première fois par M. Yuri Ivanov.  Même si ce site est dédié à John Worrell Keely, un arnaqueur, il convient de rendre hommage à M. Ivanov. Il aurait fait cette découverte en étudiant le test de Hertz, qui est une version simplifiée mais tout aussi efficace de l'interféromètre de Michelson. Le site de M. Serge Cabala mentionne aussi ce fait, mais ce grand chercheur (qui a compris le premier que l'éther, la matière en tant qu'ondes et la Relativité faisaient très bon ménage) n'en réclame pas la paternité.

Lorentz avait raison. Il aurait suffit de le croire.

D'une part la nature ondulatoire de la matière était inconnue à l'époque de Lorentz. Ce n'est que beaucoup plus tard que Louis de Broglie en a fait la preuve. D'autre part ces ondes que la matière cache possèdent sûrement les mêmes propriétés que toutes les ondes. Elles subissent forcément l'effet Doppler, et donc elles se contractent si elles sont stationnaires.

Personne à l'époque de Lorentz n'a voulu croire que la matière pouvait se contracter, et c'était compréhensible. Pourtant, son explication était simple. Il aurait suffit de le croire. Mais aujourd'hui tout est bien différent parce que ces informations sont connues. On peut désormais l'affirmer :

 

Puisque la matière possède une nature ondulatoire, elle doit se transformer selon Lorentz.

 

La raison véritable de la contraction, c'est que l'effet Doppler n'est pas symétrique à l'avant (1 b) et à l'arrière (1 + b). La vitesse normalisée bêta variant entre 0 et 1, la dilatation des ondes varie entre 1 et 2 seulement à l'arrière alors que leur contraction est illimitée à l'avant. Dans ces conditions la contraction l'emporte sur un trajet aller et retour.

La théorie de la Relativité.

Les galaxies qui s'éloignent à la moitié de la vitesse de la lumière se comportent de cette manière. Elles subissent une contraction de 0,866 selon  le facteur g. La lumière qu'elles émettent est d'abord émise à une cadence ralentie selon ce facteur. Par la suite cette lumière subit par effet Doppler une dilatation de sa longueur d'onde selon un facteur de:1+b ou 1,5 à cette vitesse. L'effet Doppler total vaut donc finalement 1,732 en longueur d'onde et non pas seulement 1,5.

Les astronomes mettent plutôt l'effet Doppler additionnel sur le compte de l'expansion de l'univers. Il s'agit d'une interprétation « relativiste », et c'est justifié parce qu'ils ignorent la vitesse absolue de la Terre. Les transformations de Lorentz indiquent très clairement que, vue de ces galaxies, c'est plutôt notre Voie Lactée qui semblerait s'éloigner. Voyez à ce sujet la page sur la théorie de la Relativité.

Si la galaxie lointaine était vraiment au repos absolu, la fréquence inchangée à l'émission devrait subir l'effet Doppler dit virtuel à la réception dans la Voie Lactée selon un facteur de:1/(1+b) ou 0,5. Mais ici nos horloges plus lentes enregistreraient cette fréquence à 0,577 et la longueur d'onde semblerait valoir la réciproque, soit 1,732. On voit bien qu'on obtient 1,732 dans les deux situations.

On aboutirait d'ailleurs au même résultat en mesurant la longueur d'onde à l'aide d'un interféromètre. En effet les ondes stationnaires s'y contractent de 0,75 alors que l'interféromètre et le mètre ne sont contractés que selon 0,866. On constate toujours qu'il s'établit une réciprocité. Finalement, personne n'est en mesure de déterminer laquelle des deux galaxies se déplace vraiment. On montre ailleurs dans ces pages que c'est pour cette raison que la Relativité se vérifie, mais qu'elle relève de l'illusion.

 

Les ondes stationnaires obéissent aux transformations de Lorentz.

Nous allons maintenant démontrer que les ondes stationnaires obéissent en tous points aux transformations de Lorentz. L'augmentation de la masse n'en fait pas véritablement partie mais elle en est la conséquence, et c'est d'ailleurs Lorentz lui-même qui l'a prédite. De plus le décalage horaire peut être déduit de l'équation du temps de Lorentz, ce qui subdivise ces transformations en quatre points :

1 - La contraction de la matière.

Ce point a déjà été démontré. Les ondes stationnaires se contractent selon leur vitesse et par conséquent la matière qui est faite d'ondes stationnaires se contracte aussi.  

2 - Le « ralentissement du temps ».

Les animations montrées plus haut n'ont pas tenu compte du ralentissement de la fréquence pour ne pas brusquer les choses. Idéalement, il faut donc programmer l'ordinateur de manière à ce que la cadence des ondes soit ralentie selon les prévisions de Lorentz.

Ce n'est pas une astuce pour « forcer » les ondes stationnaires à se comporter comme Lorentz l'a montré. En fait, c'est à cause de l'électron que tout se passe de cette manière. Le « ralentissement du temps » est un abus de langage. En réalité c'est la vitesse d'évolution de la matière qui ralentit, et par conséquent ce n'est pas le temps mais bien les horloges qui ralentissent.

Ce phénomène est lié à la nature de l'éther, qui a une limite dans l'infiniment petit. Ce pourrait être parce qu'il est granuleux. Mais il peut être démontré aussi, entre autres, par le mécanisme d'amplification de l'électron. L'animation ci-dessous montre que les ondelettes de Huygens qui justifient le transfert de l'énergie entre les points de croisement des ondes sphériques et le noyau central subissent elles aussi l'effet Doppler. Même si elles ne naissent pas au même instant, elles parviennent miraculeusement ensemble au centre. De plus, le temps nécessaire pour transférer leur énergie au noyau central est lui aussi ralenti :

 

Les ondelettes de Huygens mettent plus de temps à parvenir au centre.

Cela suppose que la fréquence du système doit ralentir.

Étonnamment, même le principe de Huygens se conforme aux transformations de Lorentz.

 

3 - Le décalage horaire.

L'électron mobile montré ci-dessous présente des zones équiphasées très identifiables sous la forme de bandes verticales qui défilent vers la droite : c'est ce qu'on a appelé « l'onde de phase ». Chaque zone présente un décalage d'une demi-période sur la précédente, ce qui montre que le décalage horaire prévu par Lorentz se produit vraiment même dans le cas de l'électron. Le « temps local » découvert par Poincaré n'étant pas la même sur chacune des zones, les ondes sphériques convergentes et divergentes d'un électron ne peuvent plus s'y rencontrer au même instant.

 

 L'électron, s'il se déplace à 10% de la vitesse de la lumière.

Les bandes verticales qui se déplacent vers la droite indiquent un décalage horaire.

 

On peut le démontrer aussi d'une manière particulièrement spectaculaire en effectuant un balayage (scan) sur l'animation d'un électron, qu'il soit au repos ou en mouvement. En effet, un scanner produit une photographie qui implique forcément un décalage horaire similaire, puisqu'il s'écoule un certain temps pendant le processus :

 

 Le scanner du temps peut reproduire l'image de mon électron mobile à partir d'un électron au repos.

  

  Inversement, le scanner du temps peut reproduire l'image d'un électron au repos à partir d'un électron mobile.

Ces deux animations montrent d'une manière spectaculaire que les transformations de Lorentz sont réversibles.

Cela signifie que si nous nous déplaçons à travers l'éther, nous ne pouvons pas déceler l'effet Doppler de l'électron.

Tout se passe comme s'il était au repos, conformément à la Relativité.

 

Il suffit donc de balayer l'électron de manière à compenser ou à provoquer un tel décalage horaire pour constater que la réciprocité des équations de Lorentz et de Poincaré fonctionne à merveille. Cette réciprocité a conduit Henri Poincaré à énoncer un « postulat de Relativité », méconnu aujourd'hui à cause de la théorie de la Relativité d'Albert Einstein.

Le scanner produit intégralement tous les effets des transformations de Lorentz. Il reproduit ainsi l'équivalent de ce que prévoient les deux équations réversibles de Henri Poincaré, qui sont à la base de la théorie de la Relativité.

Ainsi, le décalage horaire fait en sorte que même un électron vraiment au repos absolu dans l'éther semblera subir l'effet Doppler et se déplacer aux yeux d'un observateur qui se déplace. Ce dernier peut toujours prétendre qu'il est au repos car il devient incapable de savoir s'il se déplace vraiment.

Cette méthode du balayage produit des résultats tellement stupéfiants que j'ai pris la peine de la développer dans une page consacrée uniquement à ce sujet : Le scanner du temps.

4 - L'augmentation de la masse. 

Malgré le ralentissement de leur fréquence, ou plutôt de leur cadence, les ondes émises par la matière vers l'avant subissent une contraction par effet Doppler d'une manière plus radicale que celles qui sont émises vers l'arrière. Or l'énergie des ondes est proportionnelle à leur fréquence véritable. Il en ressort que si la matière est faite d'ondes stationnaires, son énergie et donc sa masse augmente avec sa vitesse.

C'est l'équivalent d'un bang subsonique (et non pas supersonique). Cette augmentation de masse peut facilement être quantifiée en invoquant des masses actives et réactives.

Ainsi, il apparaît clairement que les ondes stationnaires obéissent en tous points aux transformations de Lorentz. Il serait plus que temps qu'on le réalise. À l'époque de Lorentz, de Poincaré et d'Einstein, une telle découverte aurait eu l'effet d'une bombe.

 

III Les deux trains d'ondes n'ont pas la même fréquence ni la même intensité.

Si les ondes ont la même fréquence mais pas la même intensité, l'enveloppe typique des ondes stationnaires affecte une forme très particulière qui rappelle la gousse des fèves ou des pois. C'est la même forme qu'on retrouve ci-dessous, mais on n'étudiera pas cette hypothèse ici.

Parce que c'est le cas général des électrons, il importe de montrer plutôt ce qui se passe dans le cas des ondes qui n'ont ni la même fréquence ni la même intensité. On a représenté ces ondes telles qu'elles devraient apparaître si on se déplaçait à la moitié de la vitesse de la lumière, comme on l'a déjà fait plus haut. Alors l'enveloppe en forme de gousse persiste, mais elle se déplace avec le référentiel.

Cette étude justifie la pression de radiation par le fait que les nœuds qui forment les ondes stationnaires des électrons peuvent être accélérés ou ralentis par des ondes progressives. On observe en effet que ces nœuds sont partiellement déplacés comme s'ils étaient bousculés lorsque les ondes n'ont pas la même intensité. C'est très visible dans l'animation suivante, où l'amplitude des ondes dilatées ne vaut que 35% du total :

 

Les ondes partiellement stationnaires :  v = 0,5c ; A1 = 65 % ; A2 = 35 %.

 

Tout objet subit normalement la pression constante d'ondes qui proviennent de toutes les directions. La pression de radiation est la composante de toutes ces forces, mais elle peut être très puissante parce que les ondes qui en sont responsables proviennent des champs de force, qui ont la propriété de les faire converger. 

 

IV Les ondes sont inclinées et elles se déplacent sur un axe perpendiculaire.

Imaginons deux trains immobilisés côte à côte sur des voies parallèles. Les wagons de ce train ayant des côtés plats, il est possible de provoquer entre eux des ondes stationnaires sous forme de sons. Puisque les nœuds se forment aux demi-longueurs d'onde, seuls les sons dont la longueur d'onde est un multiple de la distance séparant les wagons peuvent entrer en résonance.

Mais Michelson a montré que si les deux trains se mettaient en marche en demeurant côte à côte, la vitesse relative des ondes devrait diminuer. En fait l'air qui circule entre les wagons ne provoque qu'un ralentissement apparent de la vitesse du son, car il doit se propager selon un certain angle, soit arc sin (v/c), et donc parcourir une plus grande distance. C'est pourquoi la fréquence de résonance en est abaissée. C'est à cause de ce phénomène qu'il a pu concevoir son interféromètre, sachant que le ralentissement des ondes est plus sévère encore sur l'axe du déplacement.

Beaucoup de lecteurs ayant eu du mal à me suivre, j'ai dû reformuler cette présentation de manière à montrer en premier lieu ce qui se passe (ci-dessous, à gauche) lorsque le train accélère vers la droite à 10 % seulement de la vitesse du son. On a alors bêta = 0,1. On peut encore distinguer les ondes qui font l'aller et retour entre les deux wagons. On peut aussi y distinguer les mêmes changements de phase qu'on a montrés plus haut dans le cas d'un électron qui se déplace à cette vitesse. 

Sachant que les ondes se déplacent toujours dans la direction perpendiculaire à leur plan, elles sont inclinées de 5,74 ° (arc sin bêta) comparativement aux flancs des wagons :

 

À gauche : 10 % de la vitesse du son.   À droite, 50 %.

 

L'animation de droite correspond plutôt à 50 % de la vitesse du son. On a alors bêta = 0,5 et l'angle d'inclinaison des ondes vaut : arc sin bêta ou 30 °. Étrangement, on a l'impression que le système se déplace horizontalement. C'est encore plus trompeur dans l'animation montrée ci-dessous. Il faut bien comprendre qu'en réalité, les deux trains d'ondes progressives se déplacent transversalement, mais pas tout à fait, soit selon un angle de 30°.

Contrairement à ce qu'on semble observer, cette animation montre donc des ondes inclinées de 30° qui font l'aller et retour entre les deux wagons, représentés par des bandes noires. Ces ondes stationnaires très particulières affectent l'allure d'un damier qui se déplace latéralement. On vérifiera que l'animation montrée ci-dessus à droite représente le même système :

 

Les ondes pseudo-stationnaires transversales. Vitesse :  0,5 c.

 

À comparer avec les ondes transversales de l'électron à la même vitesse :

Les ondes transversales de l'électron respectent la même structure en damier.

 

Les ondes circulent apparemment le long d'un axe perpendiculaire mais elles suivent en réalité un axe incliné de 30° vers l'avant (ici, vers la droite) comparativement à l'air. Elles se déplacent à la vitesse du son mais leur vitesse apparente est réduite selon le facteur  g  qui vaut ici 0,866. L'air circule vers la gauche à la moitié de la vitesse du son, soit à 612 km/h. On pourrait donc tout aussi bien provoquer la formation d'ondes stationnaires semblables entre deux panneaux fixes, à la condition de les placer dans une soufflerie où l'air circule à la vitesse de 612 km/h.

Les ondes ne voyagent pas réellement sur un axe perpendiculaire à celui du déplacement des wagons. Leur vitesse relative en est ralentie. La fréquence de résonance de ce système, incluant ses harmoniques s'il y en a, en sera elle aussi ralentie. Puisque la matière fonctionne à l'aide d'ondes stationnaires, on peut en déduire que ses mécanismes, et donc les horloges, en sont aussi ralentis si elle se déplace à grande vitesse, ce qui confirme les prévisions de Lorentz. Le ralentissement des horloges a bel et bien lieu, et ils est tout à fait absurde de parler d'un « ralentissement du temps ».

Les ondes stationnaires se contractent sur l'axe transversal selon le facteur de contraction  g  de Lorentz, soit 0,866 à la vitesse de 0,5 c. Puisque dans l'éther la fréquence (ou plutôt la cadence) de ces ondes est ralentie selon ce même facteur, la longueur d'onde sur cet axe transversal est allongée selon la réciproque, c'est à dire le facteur gamma qui vaut 1 / g ou 1,1547. Dans ces conditions la contraction est annulée exactement et c'est pourquoi Lorentz n'a pas prévu de contraction sur les axes perpendiculaires  y  et  z.

Le décalage horaire annule l'effet de damier.

Les ondes planes qui circulent dans les directions transversales à l'intérieur d'un référentiel mobile sont inclinées. Mais à cause du décalage horaire, les occupants de ce référentiel seront incapables de le constater. Ils n'y verront que des ondes stationnaires normales.

L'animation ci-dessous est tirée de la deuxième page sur la Relativité. Elle montre qu'une onde inclinée selon l'angle  q, qui vaut ici 60° selon une vitesse de 0,866 c, ne semble plus inclinée aux yeux des observateurs C, D ou O qui sont placés sur un axe transversal. En effet, pour détecter cet angle, l'observateur C, par exemple, doit chronométrer le délai entre le moment où l'onde atteint les points A et B. Il a prévu que A et B, qui sont à égale distance, l'avertiront par radio du moment précis où l'onde les aura atteint. Or cette animation montre qu'il recevra l'information exactement au même instant : 

 

L'angle d'inclinaison d'une onde n'est pas perceptible à l'intérieur d'un référentiel mobile.

 

Étonnamment le décalage horaire correspond donc à la correction  nécessaire pour que l'onde montrée ci-dessus ne semble plus inclinée.

Cette démonstration montre que l'aberration stellaire découverte par Bradley ne dépend pas de la vitesse absolue mais uniquement de la vitesse relative. C'est ce qui explique que cette aberration soit exactement la même à l'aller et au retour, donc aux 6 mois, malgré le fait que la Terre puisse se déplacer à grande vitesse à travers l'éther. Cette anomalie avait mystifié complètement Augustin Fresnel, car il ne connaissait pas les transformations de Lorentz.

La page suivante traite des ondes stationnaires sphériques.

 

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Gabriel LaFrenière,

Bois-des-Filion en Québec.

Sur l'Internet depuis septembre 2002.

Dernière mise à jour le 31 octobre 2006.

Courrier électronique : veuillez consulter cet avis.

La théorie de l'Absolu, © Luc Lafrenière, mai 2000.

La matière est faite d'ondes, © Gabriel Lafrenière, juin 2002.